L'épisode Irma est encore dans toutes les têtes. Et aujourd'hui, le préfet lancera officiellement la saison cyclonique avec une tonalité particulière, après la destruction quasi-totale de Saint-Barthélémy et un traumatisme pour tout l'arc antillais. Pourtant, la saison annoncée pour notre zone de l'océan Indien s'annonce assez calme, selon les prospectives publiées, hier, par Météo France : «On estime, avec une probabilité de 70% que la saison connaîtra entre sept et dix systèmes (tempêtes et cyclones) dont la moitié (trois à cinq) pourrait atteindre le stade de cyclone tropical», écrit Météo France. La majorité de l'activité se situerait «dans la moitié Ouest du bassin, où se retrouve l'essentiel des terres habitées». «Il suffit d’un système» Donc autour de Madagascar, Maurice, les Seychelles, les Comores et La Réunion. Quant aux trajectoires, elles devraient démarrer majoritairement de l'Est en se dirigeant d'abord vers l'Ouest avant un recourbement vers le Sud et le Sud-Est. Les premières alertes devraient intervenir assez tardivement, courant décembre. Sur la puissance des éléments, en revanche, la plus grande prudence est de rigueur. Comme nous le disions en préambule, Irma a laissé des traces encore vives, ce que Météo France traduit ainsi: «Ces prévisions ne présagent en rien de l'impact éventuel d'un cyclone sur un territoire particulier de la zone. Parce qu’il suffit d’un seul système pour connaître un impact pouvant être catastrophique, même une saison peu active peut être source de dégâts majeurs». Le lancement de la saison cyclonique s'accompagnera de la mise en éveil de toute la logistique du côté des autorités et d'une communication, sans doute accrue auprès du grand public. Qui, pour le coup, sera peut-être plus réceptif que de coutume. C'est l'effet pervers d'Irma: il nous a montré, par-délà le drame, que les cyclones géants, surpuissants, ne se voient pas seulement dans les films. Ils se vivent malheureusement pour de vrai. © JIR
L'épisode Irma est encore dans toutes les têtes. Et aujourd'hui, le préfet lancera officiellement la saison cyclonique avec une tonalité particulière, après la destruction quasi-totale de Saint-Barthélémy et un traumatisme pour tout l'arc antillais. Pourtant, la saison annoncée pour notre zone de l'océan Indien s'annonce assez calme, selon les prospectives publiées, hier, par Météo France : «On estime, avec une probabilité de 70% que la saison connaîtra entre sept et dix systèmes (tempêtes et cyclones) dont la moitié (trois à cinq) pourrait atteindre le stade de cyclone tropical», écrit Météo France. La majorité de l'activité se situerait «dans la moitié Ouest du bassin, où se retrouve l'essentiel des terres habitées». «Il suffit d’un système» Donc autour de Madagascar, Maurice, les Seychelles, les Comores et La Réunion. Quant aux trajectoires, elles devraient démarrer majoritairement de l'Est en se dirigeant d'abord vers l'Ouest avant un recourbement vers le Sud et le Sud-Est. Les premières alertes devraient intervenir assez tardivement, courant décembre. Sur la puissance des éléments, en revanche, la plus grande prudence est de rigueur. Comme nous le disions en préambule, Irma a laissé des traces encore vives, ce que Météo France traduit ainsi: «Ces prévisions ne présagent en rien de l'impact éventuel d'un cyclone sur un territoire particulier de la zone. Parce qu’il suffit d’un seul système pour connaître un impact pouvant être catastrophique, même une saison peu active peut être source de dégâts majeurs». Le lancement de la saison cyclonique s'accompagnera de la mise en éveil de toute la logistique du côté des autorités et d'une communication, sans doute accrue auprès du grand public. Qui, pour le coup, sera peut-être plus réceptif que de coutume. C'est l'effet pervers d'Irma: il nous a montré, par-délà le drame, que les cyclones géants, surpuissants, ne se voient pas seulement dans les films. Ils se vivent malheureusement pour de vrai. © JIR