Six personnes ont été auditionnées au cours des dernières quarante-huit heures autour de l’enlèvement de Sabir Molou, à Ivandry le weekend. Saisie d’office, la police nationale a annoncé hier, dans le bureau de procureur de la République à Anosy, la continuité de son investigation sur le kidnapping de Sabir Molou, le directeur général de la pharmacie principale, à Ivandry. Au moins, six membres du personnel de la victime ont été entendus l’un après l’autre par la brigade criminelle de troisième section (BC3) depuis dimanche. Le commissaire principal de police, Seraly Hercule, chef de service central des affaires criminelles (SCAC) n’a pourtant pas révélé davantage de détails à l’issue de cette audition. « Cela reste dans le secret de l’enquête. Nous vous le communiquerons quand nous aurons de résultats, si nécessaire », a-t-il exprimé. Quatre jours se sont écoulés, mais toujours pas de suspect. Les enquêteurs ont apparemment recueilli de maigres indices pour permettre de les orienter sur la bonne piste. « Comme d’habitude, la famille ne pipe pas mot. Elle n’a pas non plus déposé plainte. Sûrement, elle a peur des représailles des ravisseurs si elle collabore avec la police », a expliqué le chef SCAC. Une vie humaine est en danger. La cellule mixte à l’écart Interrogé sur les faits, un membre du collectif des Français d’origine indienne de Madagascar (CFOIM) a avancé qu’ils disposent de la même nouvelle que les forces de l’ordre. « C’est la raison pour laquelle nous publions sur notre page Facebook officielle et dans certains quotidiens l’appel à témoins sur ce kidnapping pour aider les enquêteurs », a-t-il indiqué. La communauté indienne promet une très forte récompense pour tout renseignement sur l’identité des auteurs de cet enlèvement dont la scène a été enregistrée par une caméra de surveillance. La cellule mixte d’enquête anti-kidnapping a cette fois-ci été mise à l’écart. Côté gendarmerie, aucun indice parvenu entre ses mains ne sera négligé. Elle le transmettra directement à ses frères d’arme, selon les explications au niveau de sa direction de police judiciaire. Pour en revenir aux circonstances de la prise de Sabir Molou, il était en cours de route vers son domicile, près de la résidence de France, à Ivandry, vers 13h 10, quand des individus armés l’ont saisi. Les rançonneurs ne se sont toujours pas manifestés.
Six personnes ont été auditionnées au cours des dernières quarante-huit heures autour de l’enlèvement de Sabir Molou, à Ivandry le weekend. Saisie d’office, la police nationale a annoncé hier, dans le bureau de procureur de la République à Anosy, la continuité de son investigation sur le kidnapping de Sabir Molou, le directeur général de la pharmacie principale, à Ivandry. Au moins, six membres du personnel de la victime ont été entendus l’un après l’autre par la brigade criminelle de troisième section (BC3) depuis dimanche. Le commissaire principal de police, Seraly Hercule, chef de service central des affaires criminelles (SCAC) n’a pourtant pas révélé davantage de détails à l’issue de cette audition. « Cela reste dans le secret de l’enquête. Nous vous le communiquerons quand nous aurons de résultats, si nécessaire », a-t-il exprimé. Quatre jours se sont écoulés, mais toujours pas de suspect. Les enquêteurs ont apparemment recueilli de maigres indices pour permettre de les orienter sur la bonne piste. « Comme d’habitude, la famille ne pipe pas mot. Elle n’a pas non plus déposé plainte. Sûrement, elle a peur des représailles des ravisseurs si elle collabore avec la police », a expliqué le chef SCAC. Une vie humaine est en danger. La cellule mixte à l’écart Interrogé sur les faits, un membre du collectif des Français d’origine indienne de Madagascar (CFOIM) a avancé qu’ils disposent de la même nouvelle que les forces de l’ordre. « C’est la raison pour laquelle nous publions sur notre page Facebook officielle et dans certains quotidiens l’appel à témoins sur ce kidnapping pour aider les enquêteurs », a-t-il indiqué. La communauté indienne promet une très forte récompense pour tout renseignement sur l’identité des auteurs de cet enlèvement dont la scène a été enregistrée par une caméra de surveillance. La cellule mixte d’enquête anti-kidnapping a cette fois-ci été mise à l’écart. Côté gendarmerie, aucun indice parvenu entre ses mains ne sera négligé. Elle le transmettra directement à ses frères d’arme, selon les explications au niveau de sa direction de police judiciaire. Pour en revenir aux circonstances de la prise de Sabir Molou, il était en cours de route vers son domicile, près de la résidence de France, à Ivandry, vers 13h 10, quand des individus armés l’ont saisi. Les rançonneurs ne se sont toujours pas manifestés.