Des enseignants haussent le ton. Ils protestent contre l’appel de certains syndicalistes à remettre sur les rails les manifestations pour revendiquer une amélioration de leurs conditions de vie. «Tout au long de ces grèves, nous n’avons servi que de pions pour l’intérêt des meneurs. Nous avons dépensé beaucoup d’énergie, d’argent, de temps en allant manifester presque tous les jours dans le centre ville», déplorent des enseignants rencontré dans des centres d’examen lors des corrections de l’examen du BEPC, la semaine dernière. Ils maintiennent, toutefois, la requête de l’amélioration de leurs conditions de vie. La création du syndicat regroupant les enseignants à Madagascar (SEIM) pourrait répondre à l’aspiration de ceux qui s’opposent à la politisation des syndicats. Mise en place récemment, avec deux cent huit membres, le SEIM prône la dépolitisation des syndicats. « Les politiciens utilisent les syndicats comme objet pour arriver à leurs fins. C’est inconcevable», explique Guy Marcellin Rakotoson, président du SEIM, tout en précisant que cette nouvelle disposition ne doit pas être un blocage pour faire des revendications.
Des enseignants haussent le ton. Ils protestent contre l’appel de certains syndicalistes à remettre sur les rails les manifestations pour revendiquer une amélioration de leurs conditions de vie. «Tout au long de ces grèves, nous n’avons servi que de pions pour l’intérêt des meneurs. Nous avons dépensé beaucoup d’énergie, d’argent, de temps en allant manifester presque tous les jours dans le centre ville», déplorent des enseignants rencontré dans des centres d’examen lors des corrections de l’examen du BEPC, la semaine dernière. Ils maintiennent, toutefois, la requête de l’amélioration de leurs conditions de vie. La création du syndicat regroupant les enseignants à Madagascar (SEIM) pourrait répondre à l’aspiration de ceux qui s’opposent à la politisation des syndicats. Mise en place récemment, avec deux cent huit membres, le SEIM prône la dépolitisation des syndicats. « Les politiciens utilisent les syndicats comme objet pour arriver à leurs fins. C’est inconcevable», explique Guy Marcellin Rakotoson, président du SEIM, tout en précisant que cette nouvelle disposition ne doit pas être un blocage pour faire des revendications.