Fusillade à Anosivavaka - Deux présumés gangs exécutés


Deux morts dans un échange de tirs entre unités spécialisées et gangs qui s’est produit, hier vers 17h40 à Anosivavaka. Une grosse saisie d’armes s’en est suivie. Sauve-qui-peut. Des coups de feu et tirs de rafale ont semé la terreur et retenti dans le sixième arrondissement, à Anosi­vavaka, hier vers 17h40. Il s’agit d’une fusillade opposant les unités spécialisées des forces de l’ordre à un gang armé jusqu’aux dents. Deux pertes en vie humaine ont été déplorées. Véhiculée, la bande de criminels a été surveillée de près par le service anti-gang (SAG), l’unité spéciale d’intervention (USI) et celle d’intervention rapide (UIR), depuis la matinée d’hier dans la capitale. « Des éléments en civil, en voiture et à moto l’ont suivie partout et ne l’ont pas quitté des yeux. Dans la soirée, des échanges de coups de feu ont éclaté », a indiqué le service de l’information de la police nationale, sans pouvoir fournir davantage de détails. Selon pourtant les explications au niveau de la cellule mixte d’enquête anti-kid­napping (CME), c’était une opération mixte dans laquelle le groupe de sécurité et d'interventions spéciales (GSIS) a pris part. Certains témoignages affirment que cette association de malfaiteurs aurait concocté un rapt avant que leur pot aux roses ne soit découvert. D’autres avancent qu’elle venait de subtiliser un 4x4. Des armes saisies Les malfrats se seraient protégés derrière ce tout-terrain sans plaque d’immatriculation au moment de l’affrontement. Le véhicule a été criblé de plusieurs balles, de l’extérieur à l’intérieur. Face à des tirs de rafale, deux membres de la bande ne s’en sont pas sortis vivants. D’autres se seraient fait arrêter. Selon les indiscrétions, deux fusils d’assaut kalachnikovs pliables, une trentaine de cartouches et des grenades ont été saisies sur les lieux d’embuscade. En réalité, des renseignements sont parvenus aux limiers des forces de l’ordre sur le fait que ces criminels se nichent dans le quartier d’Anosivavaka. Ces armes auraient été découvertes dissimulées dans leur siège. La gendarmerie et la police auront donc intérêt à apporter la lumière sur ces arsenaux et cette bande organisée. Cela laisse à penser que toute cette histoire aurait un lien avec des escouades de kidnappeurs qui ont défrayé la chronique ces derniers mois ou pas. « Les armes en question ont été transportées au Toby Ratsimandrava par le GSIS », a confié un élément d’intervention. Aux dernières nouvelles, l’opération s’est poursuivie toute la nuit afin de prendre d’au­tres fuyards en chasse. L’émotion reste toujours vive dans le sixième arrondissement pour ceux ayant vécu la terreur causée par la fusillade dont les circonstances sont dignes d’un film d’action.
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