Franklin ANDRIAMANARIVO - « La France a su s’adapter à chaque adversaire »


Le sélectionneur des Barea livre son analyse sur la finale du Mondial de dimanche soir, entre la France et la Croatie. D’après lui, les Bleus ont réalisé un beau parcours. Vingt ans après le sa­cre à domicile de 1998 donc, revoi­là la France sur le toit du monde. La génération des Griezmann, Kanté, Umtiti, conduite par le capitaine Lloris, a réussi à amener la sélection de l’Hexagone jusqu’à la victoire finale, face à des Croates qui méritent également les éloges pour leur campagne. Les yeux du monde entier étaient rivés sur le stade Luzhniki de Moscou (Russie), dimanche soir, y compris ceux des Malgaches. Pour le sélectionneur des Barea de Madagascar, le sacre tendait déjà les bras aux Bleus depuis plusieurs jours. « Depuis le début de la phase à élimination directe, on pouvait voir que le trophée tendait déjà les bras à la France. Après les quarts de finale, j’avais estimé que la Belgique et la France pratiquaient un football similaire sur plusieurs points. Mais tout de même, les Français avaient plus de chance de s’en sortir. Et ils l’ont fait », juge Franklin Andriamanarivo. Pour en revenir au parcours des hommes de Didier Deschamps, ils ont sorti les Argentins en huitième de finale, les Uruguayens en quart, puis les Belges en demie, avant de battre les Croates en finale. Modric le plus élégant La suite de l’analyse du sélectionneur des Barea se penche sur ce parcours. « À chaque match, la France a montré quelque chose de positif. C’est le fait d’avoir su s’adapter à chaque adversaire, sur le plan stratégique, afin de gagner à chaque fois », poursuit Franklin Andriamanarivo. En parallèle avec la fin du Mondial débutait la deuxième phase de la THB Champions League, à Mada­gascar. Parmi les joueurs engagés dans cette compétition, Dino, l’homme fort d’Elgeco Plus Analamanga, fait partie de ceux qui étaient convaincus par les Bleus, depuis le début du Mondial. « Stratégiquement parlant, tout était bien en place dans le jeu des Français », estime l’ailier. Outre la performance collective de l’équipe de France, une grande majorité des footeux se dit également impressionnés par le potentiel de MBappé, capable de déstabiliser toute une défense sur une seule accélération, buteur en finale et cham­pion du monde à dix-neuf ans. Idem pour Modric, capitaine et milieu de terrain omnipotent de la Croatie. Le sosie de Cruyff était très certainement le joueur le plus élégant balle au pied de cette édition russe et son trophée de Meilleur Joueur est amplement mérité. Malheureu­sement, comme le Hollandais Volant en 1974, il a perdu en finale.  
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