Bezaha - Neuf morts à bord d’un poids-lourd


Un camion plein à craquer de passagers et de marchandises s’est renversé dans un ravin en gravissant une montée escarpée. Onze morts et vingt-neuf blessés sont répertoriés. Emoi à Bezaha. Dimanche à la tombée de la nuit, un poids-lourd de marque Renault Saviem TRM 4000 s’est écrasé dans un ravin à la hauteur de Sakamaleo, situé à une quinzaine de kilomètres du chef-lieu de district. Neuf morts et vingt-neuf blessés sont dénombrés selon le bilan communiqué hier par la brigade territoriale de la gendarmerie nationale à Bezaha. Le drame est survenu dans la soirée d’avant-hier aux alentours de 19heures. Transportant à son bord des marchandises de commerce avec leurs propriétaires respectifs, le camion allait regagner Bezaha lorsque le pire s’est produit. Le camion chargé à bloc était en train de gravir une forte pente avant que le drame ne se produise. A la lumière des premiers éléments du constat, un sérieux problème serait survenu au niveau du système d’embrayage lorsque le chauffeur a tenté de passer le rapport inférieur. Lâché par la propulsion, le véhicule devenu incontrôlable a fait une sortie de route pour se précipiter dans le ravin en effectuant une embardée meurtrière. Le camion a terminé sa course les quatre roues en l’air après une violente chute d’ une hauteur d’environ 5 mètres. Mégarde Comprimées sous des marchandises, la plupart des personnes qui ont trouvé la mort ont été tuées sur le coup. Dans un sauve-qui-peut, les survivants ont été désincarcérés de la remorque disloquée, devenue un véritable piège de métal. D’emblée, ils ont été évacués au centre hospitalier de Bezaha à bord des rares véhicules qui passaient sur les lieux du drame. La plupart des victimes sont encore clouées sur leurs lits d’hôpital. Hier, les autorités ont pour leur part entamé le transfert à Toliara des blessés, dont l’état a été jugé critique. Cinq d’entre eux étaient en route hier en fin de matinée. La Renault Saviem impliquée dans cet accident mortel est un véhicule de transport de marchandises et non de transport en commun, d’après les informations communiquées par les forces de gendarmerie. Une enquête dégageant les parts de responsabilité du propriétaire ainsi que celles du chauffeur, lequel a eu plus de peur que de mal, est de ce fait évoquée. Hier, les personnes sur place se sont attelées à la récupération des marchandises éparpillées ou encore coincées dans les entrailles du poids-lourd réduit en amas de ferrailles , ainsi qu’à l’enlèvement de l’épave. Le camion a été remonté mais il est encore immobilisé sur place, les dégâts matériels étant très importants.
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