Un acte prémédité. Six cent millions d’ariary d’une grande société ont disparu en quelques secondes, mercredi à Ankazobe. Deux 4x4 transportant un commando de sept individus armés ont barré la route au véhicule des trois convoyeurs de la société pour voler les gros paquets d’argent qui s’y trouvaient. « Ils ont barré la route, puis menotté le chauffeur et ligoté son aide, mais n’ont fait aucun mal au troisième individu assis devant », a expliqué une source au sein de la gendarmerie. Les malfrats se sont dirigés vers la capitale après le pillage. « Un résultat de l’enquête préliminaire révèle que les deux Toyota Land Cruiser utilisés par ces larrons n’ont pas de numéro d’immatriculation », a signalé un gendarme du groupement de Betsiboka qui a prévenu la circonscription régionale de la gendarmerie nationale (Cirgn) d’Antananarivo. Celle-ci a mobilisé toute la police de la route pour les barrages et contrôles. « Nous essayons de pister les malfaiteurs dès qu’on a reçu l’alerte à 4h 35. Jusqu’ici, la collecte de tout renseignement se poursuit », a précisé une source proche de l’enquête. Les convoyeurs de la société se sont encore trouvés à bord de leur Hyundai lors de l’arrivée des secours. Ils ont été amenés au bureau de la gendarmerie d’Ankazobe pour examen de situation. Menotte Le chauffeur de la société a été attaché au volant avec une menotte qui est maintenant aux mains des enquêteurs pour des prélèvements d’indices. « Cette chaîne serait transférée à la CIRGN pour une prise d’empreintes, notamment pour savoir si elle appartient à l’armée ou pas », selon les informations de la gendarmerie locale. La RN 4 connaît, ces derniers temps, des actes de pillage contre des taxis-brousse. « Cette fois-ci, il s’agit, selon notre enquête, d’un acte prémédité par les brigands qui ont visé les six cent millions d’ariary. L’enquête est déjà en cours et nous ne laisserons pas un tel vol impuni », a rapporté une source au sein de la société victime. Elle a tenu à expliquer que l’argent aurait été destiné à acheter des marchandises, dans la capitale, qui seraient ensuite livrées à Antsohihy. Hajatiana Léonard
Un acte prémédité. Six cent millions d’ariary d’une grande société ont disparu en quelques secondes, mercredi à Ankazobe. Deux 4x4 transportant un commando de sept individus armés ont barré la route au véhicule des trois convoyeurs de la société pour voler les gros paquets d’argent qui s’y trouvaient. « Ils ont barré la route, puis menotté le chauffeur et ligoté son aide, mais n’ont fait aucun mal au troisième individu assis devant », a expliqué une source au sein de la gendarmerie. Les malfrats se sont dirigés vers la capitale après le pillage. « Un résultat de l’enquête préliminaire révèle que les deux Toyota Land Cruiser utilisés par ces larrons n’ont pas de numéro d’immatriculation », a signalé un gendarme du groupement de Betsiboka qui a prévenu la circonscription régionale de la gendarmerie nationale (Cirgn) d’Antananarivo. Celle-ci a mobilisé toute la police de la route pour les barrages et contrôles. « Nous essayons de pister les malfaiteurs dès qu’on a reçu l’alerte à 4h 35. Jusqu’ici, la collecte de tout renseignement se poursuit », a précisé une source proche de l’enquête. Les convoyeurs de la société se sont encore trouvés à bord de leur Hyundai lors de l’arrivée des secours. Ils ont été amenés au bureau de la gendarmerie d’Ankazobe pour examen de situation. Menotte Le chauffeur de la société a été attaché au volant avec une menotte qui est maintenant aux mains des enquêteurs pour des prélèvements d’indices. « Cette chaîne serait transférée à la CIRGN pour une prise d’empreintes, notamment pour savoir si elle appartient à l’armée ou pas », selon les informations de la gendarmerie locale. La RN 4 connaît, ces derniers temps, des actes de pillage contre des taxis-brousse. « Cette fois-ci, il s’agit, selon notre enquête, d’un acte prémédité par les brigands qui ont visé les six cent millions d’ariary. L’enquête est déjà en cours et nous ne laisserons pas un tel vol impuni », a rapporté une source au sein de la société victime. Elle a tenu à expliquer que l’argent aurait été destiné à acheter des marchandises, dans la capitale, qui seraient ensuite livrées à Antsohihy. Hajatiana Léonard