Ambatovy - Sherritt réduit sa participation


La société canadienne Sherritt International et ses partenaires réduisent leur intérêt pour Ambatovy. La participation descend à 12%. C’est la première conséquence de la chute du prix du nickel. La société canadienne Sherritt International a conclu un accord de principe avec ses partenaires Kores et Sumitomo pour réduire sa participation dans la société minière Ambatovy. Le projet pose à la compagnie canadienne des problèmes de retour sur investissements avec la chute, ces dernières années, du prix du nickel. « Sherritt a réduit sa participation de 40 à 12% d’intérêts. Cela était nécessaire pour Sherritt, compte tenu de sa situation financière et, ce faisant, il a pu éliminer une dette importante de son bilan, ce qui lui garantit une capacité de survie et de croissance continue. Donc, c’est la raison de la réduction de la participation et cela résultait de la persistance et la continuité de la faiblesse du prix du nickel », a déclaré Tim Dobson, président directeur général de la société Ambatovy dans une interview parue hier dans L’Hebdo. Ce responsable ne précise pourtant pas à quoi ressemblerait le profil de l’entreprise. Sous la structure précédente, Sherritt International détenait 40% dans Ambatovy, et ses partenaires Sumitomo Holding détenait 32,5% et Korea Resources (Kores) 27,5%. Financement maintenu Toutefois, la compagnie canadienne continuera de financer le projet et restera l’opérateur d’ici 2024. « Ce financement futur est à hauteur de 23 millions de dollars afin de satisfaire les besoins du projet », d’après le site Mining Weekly Online et qui précise que « le terme de l’accord conclu, une partie des prêts des partenaires (1,4 milliard $) sera éliminée du bilan de Sherritt lors du transfert des 28% de participation ». Le prix du nickel était très volatile au cours des douze derniers mois. Il s’est négocié entre 8 500 et près de 12 000 dollars la tonne durant cette période. Ce qui est loin des 52 000 dollars la tonne en 2007. Ambatovy est l’un des grands contributeurs dans la caisse de l’État. D’après les explications de Tim Dobson, « la société paie quarante différentes taxes au gouvernement, y compris les taxes sur les bénéfices quand nous commencerons à en faire ». Les estimations de la société projettent un montant de 50 millions de dollars par an pendant les dix première années pour arriver à 4,5 milliards de dollars pendant toute la durée de vie du projet. À elle seule, la société Ambatovy contribue à 30% des rentrées de devises du pays. Lova Rafidiarisoa
Plus récente Plus ancienne