Enlèvement des affichage illégales - La CENI donne 48 heures aux candidats


Un ultimatum. C’est ce que la Commission électorale nationale indépendante (CENI), lance à l’endroit des candidats à la présidentielle. L’organe chargé de l’organisation des élections leur demande d’enlever les affiches électorales apposées sur des endroits non règlementaires d’ici 48 heures. Selon Philibert Hervé Randriamanantsoa, vice-président de la CENI, lors d’un point de presse, hier, à ceux qui ne se plieront à l’injonction de la Commission électorale, seront adressés une lettre de mise en demeure. Il ajoute que, le cas échéant, l’organe électoral peut « infliger des astreintes financières », aux candidats, si la mise en demeure n’est pas suivie d’effet. La CENI aidée par ses démembrements « veille au respect », des dispositions de la loi organique sur le régime général des élections et des référendums, « se rapportant à l’affichage relatif à la propagande électorale », indique l’article 109 de ce texte. La disposition ajoute que la Commission « fait cesser toute irrégularité qu’elle constate et peut mettre en œuvre son pouvoir de mise en demeure si les candidats (…) ne respectent pas leurs obligations ». Après une semaine de campagne, la CENI constate donc, un début d’anarchie concernant les affiches électorales. Le vice président Randriamanantsoa, souligne que les endroits règlementaires pour les affichages de propagande sont les espaces prévus par la CENI et les endroits privés qui ont obtenu l’accord des propriétaires. Il a été expliqué, hier, qu’on entend par affiche électorale, les affichages portant la photo du candidat, son numéro sur le bulletin unique et éventuellement son programme, « même s’il n’y a pas une mention appelant à voter pour le candidat ». Philibert Hervé Randriamanantsoa ajoute que, même les affiches sur les panneaux publicitaires à caractère commercial doivent être enlevées.  
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