Mobilité des jeunes - Réussite du projet Building Bridges


Le projet Building Bridges a permis à quinze jeunes Malgaches, Réunionnais et Mahorais de 25 à 30 ans de partager leurs cultures respectives, pendant dix jours, au Centre d’entraînement aux méthodes d’éducation active à Madagasikara, sis à Ilafy. Il s’agit de construire un pont entre les jeunes de l’océan Indien et de l’Europe, dans le but de privilégier la mobilité. Ils ont vécu ensemble, mis en place des activités d’auto-éducation et de loisirs, une manière de renforcer leurs compétences dans le domaine de l’animation socioculturelle et du travail social. « J’ai passé un séjour vraiment très enrichissant et mémorable. J’ai fait des belles rencontres, nous étions une équipe de choc. J’ai appris énormément de chaque personne présente, durant ce séjour. J’ai acquis des nouvelles expériences et compétences mais surtout j’ai trouvé une famille. Merci à la délégation malgache pour son accueil et son hospitalité. Grâce aux activités que nous avons pu réaliser, j’ai pris conscience de beaucoup de choses et je remercie l’équipe pour tous ces bons moments de partage que nous avons passés ensemble », témoigne Soundati, jeune de Mayotte. Elle espère que la mobilité des jeunes malgaches va être valorisée, ce qui permettra à ceux qui n’ont jamais voyager de pouvoir faire des déplacements et voir de nouveaux horizons. Cultures similaires Voaary Rakotomalala, participante malgache, souligne que l’échange a changé sa façon de voir les étrangers qui viennent à Mada­gascar. « Allons, plus de stéréotypes sur eux. Le séjour m'a permis aussi de connaître que ces trois pays ont des cultures similaires aux nôtres, les mots et leur façons de voir dans la vie courante », poursuit-elle. Ce projet financé par l’Union européenne connecte cinq associations des îles de l’océan Indien à savoir, l’Association seychelloise pour la jeunesse et l’animation, le Centre d’éducation pour le développement des enfants mauriciens, le Centre d’entraînement aux méthodes d’éducation active à Madagasikara, le Ceméa Mayotte, le Ceméa Réunion et deux associations européennes à savoir EIVA de Roumanie et DOCK Europe d’Allemagne. Le projet se poursuivra jusqu’à sa phase d’évaluation finale, prévue en février 2019.
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