Électricité - Délestage rime avec sabotage


Le délestage est plus que jamais intense. La Jirama se confond dans les explications fallacieuses. Et si c’était du sabotage ? Dure réalité. Les coupures d’électricité ont fait leur retour en force à Antana­narivo, provoquant la grogne des usagers, jamais avares en mots doux envers la Jirama. Qui plus est, les explications avancées par la compagnie ne suffisent pas à calmer des clients qui ne décolèrent pas car que ce soit étiage, entretiens ou problèmes techniques, le résultat est le même : pas d’électricité pendant plusieurs heures. Pire, la coupure de courant pourrait avoir des répercussions sur la production et la distribution d'eau potable, explique-t-on. Jeudi, un communiqué officiel de la Jirama parle d’une « reprise incontournable du délestage sur le réseau interconnecté d’Antananarivo », à cause du niveau insuffisant des eaux des barrages, arguant que la pluviométrie n’a pas été la même que dans la capitale dans les zones des barrages. Coïncidence D’après une source au sein de l Dure réalité. Les coupures d’électricité ont fait leur retour en force à Antana­narivo, provoquant la grogne des usagers, jamais avares en mots doux envers la Jirama. Qui plus est, les explications avancées par la compagnie ne suffisent pas à calmer des clients qui ne décolèrent pas car que ce soit étiage, entretiens ou problèmes techniques, le résultat est le même : pas d’électricité pendant plusieurs heures. Pire, la coupure de courant pourrait avoir des répercussions sur la production et la distribution d'eau potable, explique-t-on. Jeudi, un communiqué officiel de la Jirama parle d’une « reprise incontournable du délestage sur le réseau interconnecté d’Antananarivo », à cause du niveau insuffisant des eaux des barrages, arguant que la pluviométrie n’a pas été la même que dans la capitale dans les zones des barrages. Coïncidence D’après une source au sein de la Jirama, si la capacité totale des barrages s’élève à cent soixante mégawatts, elle ne serait plus que de quatre vingt-dix actuellement. Elle assure que l’intensité du délestage devrait diminuer à partir de ce jour grâce à une « optimisation de l’insuffisance ». Quoi qu’il en soit, elle affirme que la situation actuelle risque de perdurer à cause, entre autres, du mix énergétique encore dominé par le thermique, la Jirama n’ayant pas forcément l’argent nécessaire pour payer les fournisseurs de carburant. Il faut donc attendre l’horizon 2022, année de livraison du barrage hydroélectrique de Volobe, pour espérer une amélioration significative de la situation d’après notre source. En attendant, le gouvernement sera tiraillé entre l’exigence des bailleurs de fonds de cesser les subventions en direction de la Jirama et une volonté certaine de contrôler la hausse tout aussi inévitable du tarif. Quoi qu’il en soit, l’annonce du délestage tournant juste après la déclaration du président de la République Andry Rajoelina d’autoriser la Jirama à importer son carburant n’a pas échappé à des voix proche du pouvoir. Pour elles, le coupable est tout trouvé en la personne des fournisseurs de carburant qui voient dans cette déclaration une menace pour leurs intérêts. Elles n’hésitent donc pas à évoquer un sabotage de la part de ces derniers. Pas question pour les proches du pouvoir que le délestage jette de l’ombre à la période de grâce du Président. Tolotra Andrianalizah  
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