Trafic d’Amphétamine - Deux Nigériens et une Malgache internés


Réseau nigérien. Deux Africains et une Malgache ont été traduits devant le parquet près du tribunal de première instance d’Antana- narivo, hier pour trafic de drogue dure, des amphétamines. Tous les trois ont été internés à Antanimora jusqu’à ce qu’ils comparaissent à la barre. Tout est parti d’un renseignement d’une personne de bonne volonté signalant un groupe d’individus qui allait conclure une vente de stupéfiants dans la capitale. La brigade criminelle de quatrième section (BC4) s’en est rapidement chargée et a remonté la piste. Elle est finalement tombée sur des suspects. Dans la soirée de dimanche 7 novembre, à 18h 55, ses éléments ont mis la main au collet de deux Nigériens et de la Malgache. Des sources sûres, le trio pris en possession de 504 grammes d’amphé­tamine a été délogé dans un hôtel du côté de Faravohitra. Après le coup de filet, les trois dealers ont été livrés au service central de la lutte contre les abus de stupéfiants et de substances psychotropes (Stup) de la police nationale à Anosy. Des informa- tions filtrées au cours de leur interrogatoire révèlent que la femme est l’épouse d’un Nigérien récemment impliqué dans une affaire similaire. Cet étranger a été arrêté à son domicile à Ivandry en septembre et purge maintenant sa peine à la maison centrale d’Antanimora. 70 000 ariary le gramme D’après les premiers éléments de l’enquête, les membres de ce réseau de dealers africains présents dans la ville se connaissent tous. Des Nigé­riens, Béninois, Guinéens et Malgaches ont déjà été interceptés à l’aéroport international d’Ivato pour contrebande. L’un des deux Nigériens qui viennent d’être démasqués est arrivé à Madagascar il y a trois jours, selon les informations de la police. Cette équipe de trafiquants vend le gramme d’amphétamine à 70 000 ariary. « Leurs clients seraient des étrangers. Il est encore rare que les Malgaches en prennent. Ce type de drogue dure serait donc importé », a confié un haut-gradé de la police nationale interrogé sur les faits. « Nous déployons tous nos efforts afin de démanteler ce réseau des trafiquants. Un contrôle intensif va à présent bon train puisque la majorité d’entre eux séjournent irrégulièrement au pays », a déclaré le même interlocuteur.  
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