Ivandry - Rapt musclé près de la résidence de France


Sabir Molou, un Français d’origine indienne, propriétaire de la Pharmacie Principale a été enlevé à Ivandry. L’endroit hyper-sécurisé n’a pas repoussé les bandits. Une industrie criminelle qui tourne à plein régime. Pour la énième fois, une escouade de ravisseurs a frappé en plein jour, samedi. L’opéra­teur économique français d’origine indienne Sabir Molou, directeur général de la pharmacie principale sise à Ivandry, en a fait les frais. Le rapt a été commis en début d’après-midi, aux alentours de 13h 20, tout près de sa villa, voisine de la résidence de France à Ivandry. Des informations filtrées au compte-gouttes révèlent que ce kidnapping est l’œuvre de cinq bandits équipés de tout un arsenal de guerre, dont des fusils d’assaut Kalachnikov, ainsi que des pistolets automatiques. Les assaillants étaient encagoulés. Ayant, de visu bien préparé leur coup, ils ont sévi sans sourciller dans l’un des plus prestigieux quartiers résidentiels de la capitale, où le niveau de sécurité est élevé du fait que des résidences de diplomates, à l’instar de celles de l’ambassadeur de France, et du Japon, y sont localisées. Des coups de feu ont été signalés pendant l’enlèvement. N’ayant rencontré aucune résistance au moment des faits, la bande, prête à en découdre, a emmené en véhicule l’opérateur économique, pour ensuite s’évanouir dans la nature. Le mystère est, par ailleurs, entier sur la suite du rapt. Toute information sur les revendications et marchandages est opaque. Silence Le Collectif des Français d’Origine Indienne de Madagascar (CFOIM) a été le premier à avoir rendu public le rapt qui venait d’être perpétré, de par sa page facebook. Oeuvrant pour la libération du captif dans les délais les plus brefs et les meilleures conditions, il a lancé un appel à témoins et recueille parallèlement des renseignements susceptibles de permettre de remonter de fil en aiguille jusqu’aux ravisseurs. Le CFOIM partage de surcroît dans sa publication les contacts téléphoniques à joindre en cas d’informations utiles, tout en promettant une forte récompense et en assurant une totale confidentialité des échanges aux personnes désireuses de prêter main forte face à ce rapt contre rançon. Une source auprès de la police judiciaire confie que les forces de l’ordre sont au courant du kidnapping, bien qu’elles ne soient pas saisies officiellement par les proches du captif qui, comme dans les plus de cent autres enlève­ments commis, sont con­traints de se figer dans le silence par peur des représail­les, mais aussi pour ne pas mettre en danger la victime. Silence radio autour des négociations et des marchandages.
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