Environnement - Madagascar s’engage dans l’économie verte


La convention axée sur la mise en place d’un label vert vise le développement de la croissance économique via l’environnement. Grand pas. Madagascar s’engage à promouvoir l’économie verte. Une convention a été signée entre l’association « Agir pour le développement durable et l’économie verte à Madagascar » (Addev) et le ministère de l’Environnement, l’écologie et les forêts, à l’hôtel Ibis Ankorondrano, hier. Cette convention insiste sur la facilitation de la transition entre l’économie classique en économie verte et inclusive, pour augmenter le nombre d’emplois verts à Madagascar à travers des financements et des projets à mettre en place et responsabiliser le secteur privé à s’engager dans la responsabilité sociétale des entreprises, pour la mise en place en commun d’un label vert. L’objectif est le développement de la croissance économique impliquant le secteur privé, la société civile avec le gouvernement, tout en préservant l’environnement. « C’est tellement imminent que le monde économique oublie ou s’oblige à oublier la présence de cette terre et ses limites au détriment de la présence de la pression quotidienne de la concurrence et des lois du marché. Peu d’entre nous verront les conséquences irréversibles dans le futur malgré les signaux alarmants qui s’avancent. Quelques exemples peuvent être cités à savoir, les pourcentages de plus en plus élevés de nos enfants atteints d’asthme dans le milieu urbain, la disparition de nos forêts primaires, l’exploitation illicite de nos bois précieux ou la déforestation climatique. Il ne s’agit plus de dire qu’il est nécessaire de changer, mais il faut aussi agir en conséquence. Coordonner la parole et l’action, c’est l’engagement le plus puissant », a souligné Mamy Rakotondraibe, président de l’association Addev Madagascar, dans son discours. Une centaine de grands opérateurs entre déjà dans la valorisation de la responsabilité sociétale d’entreprise. Action saine Pour passer à cette transition vers l’économie verte, Mamy Rakotondraibe a donné quelques exemples pour inciter les entreprises à s’y mettre également. « Nos membres ont commencé par des actions saines comme recycler les déchets des entreprises, distribuer les denrées périssables aux cantines scolaires et orphelinat pour qu’ils ne dépassent pas les dates de péremption, préférer des produits fabriqués par des entreprises à économie circulaire, mesurer l’émission de tous particules à Antananarivo pour sensibiliser les différents acteurs, promouvoir les entreprises ayant une politique d’action sociale. Des actions simples et pérennes qui nous ont fait comprendre qu’il est possible de changer nos habitudes », ajoute-t-il.  
Plus récente Plus ancienne