Vatomandry vit dans le noir


La population, de même que ceux qui sont de passage dans ce district de la région Est, se lassent des longues coupures d’électricité. Un groupe de consultants a du mal à assurer une formation car ni les ordinateurs portables ni les vidéos projecteurs ne lui sont d’aucune aide. « Nous sommes obligés d’utiliser des crafts et des cartons pour expliquer », raconte Maurice Rasoavelo, un des consultants. « Nous attendons la nuit ou à défaut,  utilisons quelques panneaux solaires pour recharger les téléphones », continue-t-il. En effet, en une journée, l’électricité n’est disponible que pendant quelques heures, de cinq heures du matin à sept heures, revient à midi pour une heure. Le soir, la Jirama ne peut servir que de vingt-deux heures à vingt trois heures trente. Il est difficile de trouver des produits frais alors que la chaleur est à son paroxysme. À l’instar des autres chefs lieux de district vivant dans le noir, tout le problème réside dans l’insuffisance de carburant pour alimenter les centrales thermiques de Vatomandry, apprend-on. Quelques hôtels de moyenne gamme ont recours aux panneaux solaires ou à des groupes électrogènes. Un répit a été remarqué  hier où le courant était fonctionnel tout l’après-midi et le soir. Mirana Ihariliva
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