Nairobi-KENYA - Tête-à-tête entre Rajoelina et Macron


Prise de contact. Le rendez-vous se chuchotait depuis quelques jours et a été annoncé par la presse. Andry Rajoelina, président de la République, et Emmanuel Macron, président français, se sont rencontrés en marge du « One planet summit », à Nairobi, Kenya. Le face-à-face entre les deux Chefs d’Etat a duré une vingtaine de minutes. Vingt minutes durant lesquelles les points abordés, de prime abord, n’ont pas trop débordé du contexte du rendez-vous. Au « One planet summit », il s’agit d’écologie, de protection de l’environnement et de dévelop­pement durable. Les informations qui ont filtré de la rencontre entre Andry Rajoelina et Emmanuel Macron rapportent alors, qu’il a été question « de coopération globale, de sécurité, de reforestation et d’agriculture ». Concernant la sécurité, la sécurisation des côtes malgaches, ainsi que de la région océan Indien, aurait été abordé par les deux Présidents. La participation du locataire d’Iavoloha au « One planet summit », hier et aujourd’hui, vient clore la semaine, durant laquelle il a été au front de la diplomatie afin de défendre la marque Madagascar au niveau régional, Maurice et international, Kenya. Partie remise Durant une rencontre avec la diaspora malgache, avant son départ de l’île Maurice pour joindre la capitale kenyane, justement, le président Rajoelina a évoqué sa rencontre avec son homologue français. Le Chef de l’Etat a indiqué qu’il compte voir avec le locataire de l’Elysée, les projets inhérents aux accords de la Conférence internationale sur le climat (COP), dont pourrait jouir la Grande île. Aux yeux des observateurs, un tête-à-tête entre deux Présidents devrait porter sur tous les aspects, du moins sujets prioritaires ou brûlants, dans les relations bilatérales entre leurs pays. Informés de cette rencontre Rajoelina-Macron, des nationalistes ont remis sur le tapis le débat sur les îles éparses. Il semble, toutefois, que les négociations entre les deux Etats sur la rétrocession de ces terres à Madagascar, n’ont pas été au menu, hier. Il est probable, néanmoins, que ce ne soit que partie remise. Le face-à-face entre le locataire d’Iavoloha et celui de l’Elysée, hier, n’a, visiblement, été qu’un round d’observation entre les deux hommes. Un préambule à un rendez-vous beaucoup plus officiel. Sauf changement, - de son investiture, le 19 janvier.  
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