Les agriculteurs de l'Est de l’île de La Réunion déplorent la difficile saison des letchis. Ils demandent l'état de catastrophe naturelle. Selon la CGPER, ce sont les conditions météorologiques qui sont en cause. Un agriculteur affirme qu'il n'a jamais vu ça depuis quarante ans. L'année dernière, à la même période, il avait deux cents tonnes... et cette année, seulement six tonnes. Il n'est pas seul. La plupart des planteurs de letchis de Sainte-Marie à Sainte-Rose sont dans cette situation de perte de récolte. Les agriculteurs rendent responsable un hiver trop doux pour expliquer cette mauvaise récolte. «Pour avoir des fruits, il faut que la température soit en dessous de 20°C en mai», disent-ils tout en tirant la sonnette d'alarme car cette mauvaise saison va pénaliser financièrement les planteurs. Tommy Atanari de la CGPER a annoncé qu'une aide exceptionnelle sera demandée à la Région et au conseil départemental. L'État sera alerté aussi. C'est lui qui décrète l'état de catastrophe naturelle... © JIR
Les agriculteurs de l'Est de l’île de La Réunion déplorent la difficile saison des letchis. Ils demandent l'état de catastrophe naturelle. Selon la CGPER, ce sont les conditions météorologiques qui sont en cause. Un agriculteur affirme qu'il n'a jamais vu ça depuis quarante ans. L'année dernière, à la même période, il avait deux cents tonnes... et cette année, seulement six tonnes. Il n'est pas seul. La plupart des planteurs de letchis de Sainte-Marie à Sainte-Rose sont dans cette situation de perte de récolte. Les agriculteurs rendent responsable un hiver trop doux pour expliquer cette mauvaise récolte. «Pour avoir des fruits, il faut que la température soit en dessous de 20°C en mai», disent-ils tout en tirant la sonnette d'alarme car cette mauvaise saison va pénaliser financièrement les planteurs. Tommy Atanari de la CGPER a annoncé qu'une aide exceptionnelle sera demandée à la Région et au conseil départemental. L'État sera alerté aussi. C'est lui qui décrète l'état de catastrophe naturelle... © JIR