Une étape de franchie. Les grandes lignes des propositions de réformes sorties des consultations régionales et de la consultation nationale pour l’amélioration du système de l’éducation à Madagascar, ont été approuvées pour constituer le plan sectoriel de l’Education (PSE). Ainsi, l’éducation fondamentale sera de neuf ans, et se subdivisera en trois cycles, à savoir, la CP1 à la CE, la CM1 à la classe de sixième, la classe de 5e à la classe de 3e. Aucun diplôme ne sera délivré entre ces cycles, mis à part un certificat d’évaluation en cinquième année de l’éducation fondamentale. Ce qui supprimera d’office l’examen national de CEPE. Le calendrier scolaire sera également décalé pour mars à avril. La formation sera plus technique pour qu’à la sortie de cette éducation fondamentale, l’élève soit déjà apte à intégrer le marché du travail. Certaines de ces décisions ont été toutefois remises en question par les acteurs de l’éducation. « Nous craignons que le taux de déperdition scolaire soit plus élevé car il sera difficile de retenir à l’école un élève pendant 9 ans, sans diplôme, surtout, ceux des milieux ruraux », anticipe un des participants à cette consultation nationale. M.R.
Une étape de franchie. Les grandes lignes des propositions de réformes sorties des consultations régionales et de la consultation nationale pour l’amélioration du système de l’éducation à Madagascar, ont été approuvées pour constituer le plan sectoriel de l’Education (PSE). Ainsi, l’éducation fondamentale sera de neuf ans, et se subdivisera en trois cycles, à savoir, la CP1 à la CE, la CM1 à la classe de sixième, la classe de 5e à la classe de 3e. Aucun diplôme ne sera délivré entre ces cycles, mis à part un certificat d’évaluation en cinquième année de l’éducation fondamentale. Ce qui supprimera d’office l’examen national de CEPE. Le calendrier scolaire sera également décalé pour mars à avril. La formation sera plus technique pour qu’à la sortie de cette éducation fondamentale, l’élève soit déjà apte à intégrer le marché du travail. Certaines de ces décisions ont été toutefois remises en question par les acteurs de l’éducation. « Nous craignons que le taux de déperdition scolaire soit plus élevé car il sera difficile de retenir à l’école un élève pendant 9 ans, sans diplôme, surtout, ceux des milieux ruraux », anticipe un des participants à cette consultation nationale. M.R.