Transport aérien - Le rachat de Corsair se précise


Un nouvel investisseur ferait prochainement son entrée dans le capital de Corsair. Un comité central d'entreprise extraordinaire a examiné deux propositions, vendredi. Vendredi dernier, un comité central d'entreprise de Corsair s'est tenu. Selon La Tribune on y aurait à nouveau évoqué l'entrée dans le capital de la compagnie d'un nouvel investisseur. Depuis novembre 2017, le groupe TUI, propriétaire actuel, a mandaté la banque d'affaires Rotschild avec mission de réorganiser le tour de table. «Deux dossiers étaient sur la table. Le premier émane d'un investisseur chinois, qui serait l'un des actionnaires de la modeste compagnie aérienne chinoise Loong Airlines, mais aussi propriétaire de quelques vignobles bordelais. N'étant pas européen, il ne peut pas prendre plus de 49,9% du capital. TUI serait donc obligé, au moins dans un premier temps, de rester au capital, sauf si cet investisseur trouvait un partenaire européen. Le second dossier est européen et provient d'une entreprise ayant déjà géré dans le passé des sociétés de transport aérien. Il s'agirait d'Intro Aviation, qui a géré dans le passé LTU ou Cityjet. », indique La Tribune. Confirmation Corsair a confirmé la tenue du comité central d'entreprise extraordinaire mais n'a rien dévoilé de son contenu. Le 26 avril dernier, le comité central d'entreprise de Corsair examinait déjà des propositions de rachat de la compagnie. On était alors passé très près de la constitution d'un pôle aérien français qui aurait regroupé Corsair, Air Caraïbes, French Bee et XL Airways. Toujours selon La Tribune, Lionel Guerin, ancien directeur général délégué d'Air France, et Philippe Micouleau, ancien PDG de Hop, aurait contacté tous les actionnaires de Corsair, Air Caraïbes, French Bee, XL Airways et sa filiale La Compagnie pour les convaincre d'adhérer à ce pôle aérien. «L'idée était de créer une maison-mère avec trois filiales, Air Caraïbes, French Bee et une entité regroupant XL et Corsair, chacune avec son certificat de transport aérien. Le tout en essayant d'aligner les conditions de travail sur celles de French Bee. L'ensemble aurait permis de créer un groupe composé d'environ 20 à 25 gros-porteurs », détaillait La Tribune. Le projet a capoté faute d'investisseurs. © JIR
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