Tsimialonjafy - Mahamasina - Un bloc de rocher menace de s’écrouler


Les habitants du fokontany de Tsimialonjafy Mahamasina sont revenus dans leur foyer. Cependant, le danger n'est pas encore écarté. Les habitants de Tsimialon­jafy ont attendu depuis février la démolition d'un bloc de rocher qui risque de s'écrouler à tout moment. Le bloc en question se trouve de l’autre côté d’Ampa­ma­rinana, où a eu lieu le drame mortel, suite à un éboulement de rocher. Les quatre-vingt-quatre foyers évacués depuis le mois de février, sont rentrés dans leur domicile actuellement. Ces personnes vivent constamment dans la peur. « Nous avons été évacués d'urgence de nos foyers au mois de février par peur de l'écroulement d'une grosse pierre. Des techniciens du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes et la préfecture d'Antananarivo nous ont intimé de quitter nos habitations. Aucune démolition n'a été effectuée jusqu'à présent. Nous sommes obligés de regagner nos logis car nous ne pouvons pas loger continuellement chez les membres de nos familles », explique une mère de famille habitant à Tsimia­lonjafy. André Rakotomalala, chef fokontany de Tsimialon­jafy interpelle les responsables au niveau du ministère de l'Aménagement du territoire pour voir au plus vite cette situation dans ce fokontany. Les pompiers attendent les ordres d'après leurs explications. Manque de matériel Les moyens de réaliser les travaux de démolition manquent. « Nous allons effectuer la démolition des blocs de rochers bientôt. Nous ne possédons pas de matériel performant comme à l'étranger pour le réaliser. Malgré cela, nous allons essayer d'exécuter au plus vite la démolition avec les moyens existants. Les pompiers et les casseurs de pierre réaliseront les travaux », explique Gérard Andriamanohisoa, directeur général de l'Aména­gement du territoire et de l'équipement. L'Ouest et l'Est de la Haute ville sont tous considérés comme zones rouges, d'après les études faites par le BNGRC. Nous avons déjà détecté toutes les zones à risque d'éboulement à Antananarivo. Nous avons faits des études et toutes les zones de la Haute ville, surtout celles de l'Ouest et de l'Est, font partie des zones à risque d'éboulement. Nous les avons mesurées. « Comme système d'alerte précoce, les chefs fokontany concernés doivent suivre tous les jours ces zones. S'ils trouvent des anomalies, ils préviennent tout de suite les responsables », explique Charles Rambolarson, secrétaire exécutif adjoint du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes. Pour éviter le danger, la plupart des personnes évacuées dans d’autres localités, ne sont plus revenues dans leurs foyers. Mamisoa Antonia
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