Détention d'armes - Six interpellations et cinq pistolets saisis


Cinq personnes sont mises en examen par la police de Tsaralalàna et une autre écrouée pour détention d’armes illégales. Cinq pistolets ont été saisis. Bilan du début d’une stratégie récemment mise en avant pour lutter contre l’insécurité urbaine. La police du commissariat central de Tsaralalàna, dirigée par le commissaire divisionnaire Tsaramonina Ravony Jean Victor, interroge actuellement cinq suspects impliqués dans des détentions d’armes illégales et actes de banditisme. Le sixième vient d’être déféré et renvoyé derrière les barreaux par le parquet près du tribunal de première instance d’Antana­narivo. Quatre pistolets automatiques et un revolver, ainsi que dix-neuf munitions ont été découverts en leur possession au cours de l’opération de patrouille réalisée dans des quartiers chauds de la capitale. D’après les premiers éléments de l’enquête, la véritable origine de ces armes reste indéterminée. Chacune d’elles a pourtant sa marque et son type, ce qui constitue déjà des indices qui permettront d’orienter les investigations. Ces pistolets saisis exigent une longue procédure avant d’arriver aux mains de leur propriétaire. Ceux de plus de 9 millimètres ne sont pas censés se trouver entre les mains de civils. Cerveaux épargnés Aucun chiffre exact n’est toutefois disponible hier, concernant le nombre de pistolets de fabrication locale et les armes blanches trouvés pendant les perquisitions menées dans plusieurs endroits de la ville. Certaines ont même été effectuées sur la voie publique. « Cette opération fructueuse qui répond aux ordres donnés par le nouveau ministre de la Sécurité publique, le contrôleur général de police Roger Rafanomezantsoa, sur l’instauration de la police de visibilité, a été lancée depuis trois semaines », communique le service de l’information de la police. Les zones sensibles à l’insécurité ont spécialement été couvertes par des pelotons armés. Ces derniers agissant sur des renseignements, ont pu mettre la main au collet des cinq présumés malfaiteurs. Prévenir les actes de banditisme sur le point de se commettre a également obtenu un point positif, suivant les informations recueillies. Les têtes pensantes ou les fournisseurs des armes aux bandits semblent parfois être épargnés de la chaîne des responsabilités au cours des investigations policières. Les simples exécutants pincés sont toujours les premiers à en faire les frais et à répondre de leurs actes à la barre du tribunal. Le kalachnikov est, par exemple, le fusil d’assaut préféré des criminels, comme on le constate dans des cas de kidnapping, braquage, attaque sur les routes nationaux et vol de bœufs. Les efforts déployés par les forces de l’ordre ne suffisent pas encore pour pavoiser car la lutte contre l’insécurité est encore longue.  
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