En clôturant les assises nationales, le président Azali Assoumani est revenu sur des points essentiels qui nécessitent le changement, comme l'éducation nationale ou la santé. Mais il était attendu en particulier sur les changements institutionnels à venir. Les assises ont préconisé que la présidence tournante entre les îles soit maintenue avec pour nouveauté une possibilité de renouveler le mandat pour chaque île. La politique de la chaise vide établie par l'alliance de l'opposition n'a guère porté ses fruits. La communauté internationale a félicité le processus des assises nationales à l'unanimité. Par ailleurs, les élus de l'île de Mohéli dénoncent une complaisance des experts nationaux avec le gouvernement de l'Union arguant qu'ils encouragent, sous couvert de diagnostic, la réduction considérable de l'autonomie de chaque île au profit du pouvoir national. Le chef de l'État a souligné la nécessité de prendre en compte les recommandations des assises sans toutefois manquer de préciser qu'aucun changement de Constitution ne serait fait sans consulter la population. Les Comores semblent donc s'acheminer vers un référendum. © RFI
En clôturant les assises nationales, le président Azali Assoumani est revenu sur des points essentiels qui nécessitent le changement, comme l'éducation nationale ou la santé. Mais il était attendu en particulier sur les changements institutionnels à venir. Les assises ont préconisé que la présidence tournante entre les îles soit maintenue avec pour nouveauté une possibilité de renouveler le mandat pour chaque île. La politique de la chaise vide établie par l'alliance de l'opposition n'a guère porté ses fruits. La communauté internationale a félicité le processus des assises nationales à l'unanimité. Par ailleurs, les élus de l'île de Mohéli dénoncent une complaisance des experts nationaux avec le gouvernement de l'Union arguant qu'ils encouragent, sous couvert de diagnostic, la réduction considérable de l'autonomie de chaque île au profit du pouvoir national. Le chef de l'État a souligné la nécessité de prendre en compte les recommandations des assises sans toutefois manquer de préciser qu'aucun changement de Constitution ne serait fait sans consulter la population. Les Comores semblent donc s'acheminer vers un référendum. © RFI