Un voleur s’est enfui au volant d’une Renault 4 qu’il venait de braquer. Une filature de deux heures a fini par son arrestation. Un mode opératoire bien rôdé auquel les automobilistes doivent faire attention. Un voleur de voiture de 38 ans a fait semblant d’être malade alors qu’il allait escamoter une Renault 4, mardi 6 novembre à Andravoahangy. Il a été démasqué et immobilisé à Anosizato deux heures plus tard. Tout a commencé vers 8h quand cet homme avec une bouteille d’eau à la main a stoppé ce taxi 4L pour le transporter. En considérant son état paralytique, le chauffeur est tombé dans son piège et l’a fait monter. En cours de route, il a demandé au taximan de s’arrêter et d’aller lui acheter des médicaments. Avec gentillesse, le conducteur est sorti du véhicule pour obtempérer. C’est là que le faux boiteux a profité pour se mettre au volant et démarrer la voiture. Puis il a disparu de la circulation. Berné, le chauffeur en est resté comme deux ronds de flan. La victime s’est alors dépêchée au commissariat central de Tsaralalàna pour en informer la police. Dans la foulée, la recherche a été engagée en mobilisant toutes les unités chargées de l’organisation de la circulation. Des voitures usées Avisés du signalement du larron et du taxi, les éléments déployés à Anosizato ont tout de suite reconnu la cible dès qu’elle est passée vers 10h. Interceptée, elle a été fouillée afin de lever le doute et c’était bien elle, selon les explications reçues. Du coup, le suspect a été conduit à la brigade criminelle de troisième section (BC3) pour être soumis aux questions des enquêteurs. Cuisiné, le voleur a fini par lâcher le morceau. « Il figurait parmi les auteurs de disparitions de plusieurs véhicules déclarées dans la capitale », a expliqué un enquêteur de la BC3. A travers son interrogatoire, l’on a pu également retrouver une Peugeot 309, deux 4L et une Renault Super 5 qui avaient été subtilisées il y a longtemps. Elles viennent d’être rendues à leur propriétaire, d’après les informations de la police. « Les voitures usées sont très prisées par ce gang, puisqu’elles sont faciles à démarrer. Après cela, il les répare et les vend à Antananarivo et en province. Parfois, il les échange aussi avec des voitures neuves », poursuit le même interlocuteur. Au terme de sa garde-à-vue, cet homme a été présenté au juge près du tribunal de première instance d’Antananarivo.
Un voleur s’est enfui au volant d’une Renault 4 qu’il venait de braquer. Une filature de deux heures a fini par son arrestation. Un mode opératoire bien rôdé auquel les automobilistes doivent faire attention. Un voleur de voiture de 38 ans a fait semblant d’être malade alors qu’il allait escamoter une Renault 4, mardi 6 novembre à Andravoahangy. Il a été démasqué et immobilisé à Anosizato deux heures plus tard. Tout a commencé vers 8h quand cet homme avec une bouteille d’eau à la main a stoppé ce taxi 4L pour le transporter. En considérant son état paralytique, le chauffeur est tombé dans son piège et l’a fait monter. En cours de route, il a demandé au taximan de s’arrêter et d’aller lui acheter des médicaments. Avec gentillesse, le conducteur est sorti du véhicule pour obtempérer. C’est là que le faux boiteux a profité pour se mettre au volant et démarrer la voiture. Puis il a disparu de la circulation. Berné, le chauffeur en est resté comme deux ronds de flan. La victime s’est alors dépêchée au commissariat central de Tsaralalàna pour en informer la police. Dans la foulée, la recherche a été engagée en mobilisant toutes les unités chargées de l’organisation de la circulation. Des voitures usées Avisés du signalement du larron et du taxi, les éléments déployés à Anosizato ont tout de suite reconnu la cible dès qu’elle est passée vers 10h. Interceptée, elle a été fouillée afin de lever le doute et c’était bien elle, selon les explications reçues. Du coup, le suspect a été conduit à la brigade criminelle de troisième section (BC3) pour être soumis aux questions des enquêteurs. Cuisiné, le voleur a fini par lâcher le morceau. « Il figurait parmi les auteurs de disparitions de plusieurs véhicules déclarées dans la capitale », a expliqué un enquêteur de la BC3. A travers son interrogatoire, l’on a pu également retrouver une Peugeot 309, deux 4L et une Renault Super 5 qui avaient été subtilisées il y a longtemps. Elles viennent d’être rendues à leur propriétaire, d’après les informations de la police. « Les voitures usées sont très prisées par ce gang, puisqu’elles sont faciles à démarrer. Après cela, il les répare et les vend à Antananarivo et en province. Parfois, il les échange aussi avec des voitures neuves », poursuit le même interlocuteur. Au terme de sa garde-à-vue, cet homme a été présenté au juge près du tribunal de première instance d’Antananarivo.