Diana - Une nouvelle ère pour le tourisme


Avec l’ouverture officielle d’un vol hebdomadaire entre Varsovie et Nosy Be, une bouffée d’oxygène souffle sur le tourisme dans la région septentrionale. Après la fermeture des quelques usines qui formaient le poumon de l’économie régionale, le tourisme est devenu un trésor pour Nosy Be en particulier, et pour la région Diana en général. Il est actuellement le levier pour booster le développement du territoire. Malgré les effets négatifs de l’épidémie de peste en 2017, qui ont freiné la lancée du tourisme, le secteur prévoyant trois cent mille touristes, il peut maintenant souffler et se refaire une santé. En fait, la politique de relance a porté ses fruits Outre l’ouverture des dessertes aériennes à Nosy Be, une nouvelle connexion a vu le jour depuis le mois de juin, lors du débarquement de touristes polonais. L’île aux Parfums continue de s’ouvrir au monde et se place de plus en plus parmi  les destinations favorites des grands Tours opérateurs et agences de voyage, et donc des touristes étrangers. La mondialisation devient inéluctable et exige la promotion de la destination. Cette fois, l’ile paradisiaque a séduit l’Europe de l’Est, en l’occurrence la Pologne. Ceci, grâce à un accord entre le voyagiste ITAKA, l’un des plus grands Tours opérateurs polonais et la compagnie aérienne Blue Panorama Airlines, les parties prenantes ont ainsi choisi de relier l’île aux Parfums et Varsovie, avec 270 passagers, à raison d’un vol hebdomadaire, jusqu’au 10 janvier 2019, et reprendra en avril de la même année. Une bouffée doxygène Selon les opérateurs régionaux, ce vol hebdomadaire est un véritable coup de pouce, non seulement  pour Nosy-Be, mais également pour les districts  environnants. « Il apportera du profit pour tous les opérateurs de la région, car ces visiteurs polonais en profitent pour partir en eductour sur d’autres districts comme Ambilobe, Ambanja, Anivorano, sans oublier la capitale du Nord », soutient quelques opérateurs touristiques antsiranais. Cette manne providentielle polonaise est bénéfique pour les opérateurs de la  ville d’Antsiranana qui ont, apparemment, déjà beaucoup investi dans le secteur pour qu’il progresse. L’on a même remarqué un nombre considérable des voitures coréennes Starex ou 4x4 Terracan apparaître en ville ou sur la route nationale reliant Antsiranana au port d’Ankify. Tout cela signifie que leur investissement mérite un retour et le choix des Polonais est une bouffée d’oxygène pour leurs activités. Dans tous les cas, beaucoup d’activités s’agglutinent autour de l’arrivée de ces touristes. Leur séjour, au  moins une nuitée, a des retombées économiques non négligeables pour les hôtels, les commerçants de la ville, les autorités portuaires, les guides touristiques, les loueurs de voitures, les artisans et tour-opérateurs réceptifs… « Ce vol original et innovant arrive à point nommé au moment où la région Diana priorise le tourisme comme l’un des principaux leviers de son développement. C’est l’opportunité d’un nouveau marché pour elle », se réjouit un  responsable qui révèle que le challenge est évidemment l’accroissement du nombre de touristes.
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