Mahajanga - Une construction illicite sur le terrain du MJS


Des squatters occupent la propriété contiguë au terrain de sport de Mahavoky-atsimo. Les riverains s’émeuvent de la situation.   Alerte ! Des squatters commencent à occuper le terrain du ministère de la Jeunesse et des Sports, situé entre l’hôpital de référence et les gradins de Mahavoky-atsimo, à Mahajanga. Cette portion de terrain n’a pas encore été désaffectée et appartient encore au ministère. Pourtant, l’actuel directeur régional de la Jeunesse et des sports de Boeny a «cédé» le lopin de terre à un particulier. Hier, les riverains ont tenté de suspendre la construction illicite d’une fondation car, de plus, le squatter a procédé à une extension de son chantier alors que des piquets ont déjà été plantés pour séparer le terrain. Les ouvriers ont expliqué qu’ils ne faisaient qu’exécuter des ordres et ils ont fait appel au directeur régional vers midi pour qu’il vienne expliquer la situation. Les riverains ont exigé qu’il présente les documents pour prouver que le terrain lui appartient bien. Aucune autorisation Mais il n’a pas voulu le faire. « Ce terrain n’est pas encore désaffecté du MJS et vous feriez mieux d’arrêter les travaux. C’est une occupation illégale. Vous avez déjà tenté de déloger le personnel du ministère qui a obtenu des titres sur ce terrain et vous avez vendu cette portion sans y être autorisé. Vous n’êtes pas en possession d’un permis de construire», insiste un ancien employé de la DJS. Effectivement, aucun permis de construire n’est affiché sur le chantier. « Je n’ai pas besoin d’un permis de construire car je suis le directeur », se défend ce dernier. Toujours sur cette partie de la propriété appartenant au ministère de la Jeunesse, quelques constructions en cours, n’ont pas non plus de permis de construire. Ce constat est fait après la descente sur place faite par des responsables du département technique et des infrastructures de la commune de Mahajanga. Le pire dans cette situation est que les constructions, précaires, ne suivent pas les normes. Ainsi, la distance avec le mur mitoyen du centre hospitalier n’est pas respectée. Même les blocs sanitaires construits tout près du CHU ne sont pas réglementaires. L’hôpital est considéré comme une zone rouge où les bruits et tapages sont interdits. Déjà, les va-et-vient et tapages des clients de l’hôtel qui se trouve dans le voisinage, gênent les malades. L’on devine assez les dérangements et perturbations qui pourront y régner quand une maison d’habitation y sera construite. Les autorités et responsables devraient réagir très vite sur ce cas.  
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