Tout un spectacle qui conjugue musique urbaine et films muets. Le ciné-concert, que le groupe Basy Gasy, proposera au public, demain soir, s'affiche comme étant inédit et surprenant.Au-delà de la soirée d'ouverture de la 13e édition des Rencontres du film court (RFC) ce soir à l'Institut français de Madagascar (IFM) Analakely, un petit événement prendra vie sous les yeux d'un public cinéphile et féru d'art urbain, dans le cadre de ce festival. Demain à partir de 18 h30, dans la salle de spectacle de l'IFM, le collectif Basy Gasy, regroupant en son sein une pléiade d'artistes, maîtrisant chacun à sa manière, plusieurs disciplines de l'art urbain, se redécouvrira à travers un concert pittoresque. Généralement très apprécié dans le milieu pour sa musique électro, sublimée par les saveurs du hip hop rap, teintée d'une touche traditionnelle malgache, Basy Gasy égayera, pour l'occasion, le fameux ciné-concert des RFC. Un honneur et un privilège pour ce collectif qui, fort de sa renommée, se retrouve, pour la première fois, à relever un défi de taille pour eux, car ce ciné-concert lui permettra de conjuguer ses mélodies urbaines avec ces grands classiques du septième art. Plus précisément trois grands classiques de l'éternel Buster Keaton, à savoir « Malec chez les Indiens », « Fatty Bistrot » et « Fatty Cook ». Dire que ce ciné-concert inédit promet d'être surprenant de bout en bout, et peut s'affirmer comme un euphémisme. Le fait est que le collectif Basy Gasy, tel qu'on le connaît, ne se satisfera pas uniquement de sublimer de ses textes et de sa musique les films de Buster Keaton à sa manière. Forts d'un esprit fraternel, un brin taquin, mais surtout engagé vis-à-vis de la société et de son épanouissement, ils seront une bonne dizaine d'artistes membres du collectif à se relayer sur la scène à l'occasion. Basy Gasy peaufine, en effet, tout un spectacle pour émerveiller à la fois les cinéphiles présents dans la salle et ses inconditionnels, qui se joindront au rendez-vous pour jouir d'un excellent concert. Patriotisme positif « À travers ses films, Buster Keaton a toujours mis en avant cet esprit rebelle qui l'anime. Allant souvent à l'encontre de ses oppresseurs, tout en illustrant une certaine caricature de la société. De même, nous allons allier notre vision patriotique à la sienne, tout en interprétant et respectant le message principal de chaque film », confie Lova Zen du groupe Basy Gasy. À l'époque du cinéma muet, l'exécution d'œuvres musicales en direct était la règle, le tout mené par un ensemble instrumental ou un orchestre à part entière. Basy Gasy, quant à lui, jouera surtout de sa personnalité propre, avec tout juste un synthé ou un clavier et des percussions, mais surtout à travers du slam et du Beat-box de Tsiry Kely Panda. « On égayera d'une manière très singulière chaque film, chacun avec un style musical propre à lui même. Ceci dit, on a instauré un fil conducteur, qui relie chacune de nos prestations », confie ce dernier. Promouvoir un « patriotisme positif » à travers les films de Buster Keaton, tout en chantant les vertus d'un devoir citoyen que l'on se doit tous d'accomplir, ainsi se présente le ciné-concert de ce samedi à l'IFM Analakely. Andry Patrick Rakotondrazaka
Tout un spectacle qui conjugue musique urbaine et films muets. Le ciné-concert, que le groupe Basy Gasy, proposera au public, demain soir, s'affiche comme étant inédit et surprenant.Au-delà de la soirée d'ouverture de la 13e édition des Rencontres du film court (RFC) ce soir à l'Institut français de Madagascar (IFM) Analakely, un petit événement prendra vie sous les yeux d'un public cinéphile et féru d'art urbain, dans le cadre de ce festival. Demain à partir de 18 h30, dans la salle de spectacle de l'IFM, le collectif Basy Gasy, regroupant en son sein une pléiade d'artistes, maîtrisant chacun à sa manière, plusieurs disciplines de l'art urbain, se redécouvrira à travers un concert pittoresque. Généralement très apprécié dans le milieu pour sa musique électro, sublimée par les saveurs du hip hop rap, teintée d'une touche traditionnelle malgache, Basy Gasy égayera, pour l'occasion, le fameux ciné-concert des RFC. Un honneur et un privilège pour ce collectif qui, fort de sa renommée, se retrouve, pour la première fois, à relever un défi de taille pour eux, car ce ciné-concert lui permettra de conjuguer ses mélodies urbaines avec ces grands classiques du septième art. Plus précisément trois grands classiques de l'éternel Buster Keaton, à savoir « Malec chez les Indiens », « Fatty Bistrot » et « Fatty Cook ». Dire que ce ciné-concert inédit promet d'être surprenant de bout en bout, et peut s'affirmer comme un euphémisme. Le fait est que le collectif Basy Gasy, tel qu'on le connaît, ne se satisfera pas uniquement de sublimer de ses textes et de sa musique les films de Buster Keaton à sa manière. Forts d'un esprit fraternel, un brin taquin, mais surtout engagé vis-à-vis de la société et de son épanouissement, ils seront une bonne dizaine d'artistes membres du collectif à se relayer sur la scène à l'occasion. Basy Gasy peaufine, en effet, tout un spectacle pour émerveiller à la fois les cinéphiles présents dans la salle et ses inconditionnels, qui se joindront au rendez-vous pour jouir d'un excellent concert. Patriotisme positif « À travers ses films, Buster Keaton a toujours mis en avant cet esprit rebelle qui l'anime. Allant souvent à l'encontre de ses oppresseurs, tout en illustrant une certaine caricature de la société. De même, nous allons allier notre vision patriotique à la sienne, tout en interprétant et respectant le message principal de chaque film », confie Lova Zen du groupe Basy Gasy. À l'époque du cinéma muet, l'exécution d'œuvres musicales en direct était la règle, le tout mené par un ensemble instrumental ou un orchestre à part entière. Basy Gasy, quant à lui, jouera surtout de sa personnalité propre, avec tout juste un synthé ou un clavier et des percussions, mais surtout à travers du slam et du Beat-box de Tsiry Kely Panda. « On égayera d'une manière très singulière chaque film, chacun avec un style musical propre à lui même. Ceci dit, on a instauré un fil conducteur, qui relie chacune de nos prestations », confie ce dernier. Promouvoir un « patriotisme positif » à travers les films de Buster Keaton, tout en chantant les vertus d'un devoir citoyen que l'on se doit tous d'accomplir, ainsi se présente le ciné-concert de ce samedi à l'IFM Analakely. Andry Patrick Rakotondrazaka