Insécurité - Un couloir mortel à Faravohitra


Récidiviste arrêté le jeudi 6 mars, à Besarety pour vol suivi de meurtre commis à Mangarivotra Faravohitra. Les crimes y sont bien présents. Couloir de la mort. Depuis ce mois, des malfaiteurs armés ont élu domicile dans une rue isolée, en bas du lycée Jules Ferry Faravohitra menant à Ampandrana, dans le troisième arrondissement. Pas plus tard que la semaine passée, précisément jeudi 6 mars, la brigade criminelle et la police d’Antaninandro ont pris un jeune homme de 19 ans, récidiviste, en filature à Besarety pour vol à l’arraché doublé de meurtre. Ses deux coauteurs sont toujours en cavale et recherchés. Il a été présenté devant le Parquet et sa comparution devant le juge s’est poursuivie tard hier. Il a figuré parmi les auteurs principaux de l’agres­sion de deux amoureux qui ont fréquenté les lieux. Le couple a été dépouillé de leurs objets de valeur. Le samedi 2 mars, ce malfaiteur et son équipe, les deux fuyards, ont encore ciblé un piéton habitant de Besarety au même endroit où ont été piégés les tourtereaux. Cette fois, ils n’ont rien trouvé à emporter sur leur proie et ont crûment coupé son pénis. Puis, ils ont disparu sans laisser aucune trace. C’était un badaud qui a aperçu la victime gisant sur la chaussée et a aussitôt appelé à l’aide. D’après les informations d’un médecin, le blessé a rendu l’âme une heure après son arrivée à l’hôpital. Sans tarder, la police a mobilisé le chef fokontany local pour la transmission de renseignements afin de mettre la main au collet des criminels. La recherche a porté ses fruits quatre jours plus tard avec l’arrestation de l’un du trio. Le captif a écopé d’une peine d’emprisonnement l’année dernière pour des actes similaires et est sorti en décembre. Attentat aux mœurs Un autre scélérat verbalisé au commissariat d’Antaninandro a été transféré à la police des mœurs et de la protection des mineurs (PMPM) pour crime sexuel. Selon les explications concordantes, il aurait violé une fille modèle photo dans le couloir en question. Il s’est fait passer pour un photographe sur facebook. « Dimanche à ciel ouvert, il était sur le point d’abuser une passante quand celle-ci a gémi et alerté les voisins», raconte un policier. Le pendard sera alors traduit devant le Parquet ce jour. La patrouille en passant par ce corridor, devrait être renforcée pour eviter d’autres agressions.
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