Catastrophe naturelle - Défi pour la capacité de résilience


Les défis face au passage de cyclone restent énormes selon les informations véhiculées lors du lancement officiel du rapport post Enawo, hier au Palais de Maha­zoarivo. « Le système d'alerte aux inondations ne couvre pas encore toutes les villes à fort risques d'inondation. La présence des services de secours et de sauvetage n'atteint pas encore tous les districts. La plupart des régions ne disposent pas de centre de gestion de crise », selon le Premier ministre Olivier Mahafaly Solonan­drasana, dans ce rapport. Ce dernier consiste à évaluer les choses dues et celles non achevées. « La mise en place de structure nous a permis d'apporter des réponses et surtout un système de prévention, pour qu'on ne soit plus surpris. Ce rapport vise à mesurer la qualité du partenariat. Nous avons aussi pu voir les leçons acquises, c’est-à-dire, à être plus vigilants et acquérir des expériences », affirme le Premier ministre. Challenge La plateforme humanitaire du secteur privé a octroyé plus de 700 000 dollars dans la résilience, lors du passage de l'Enawo. « Il faut reconnaître et respecter ce que Madagascar a fait et appuyer ce leadership », affirme John Ging, directeur des opérations des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA). Il reste encore trois mois avant la fin de la saison cyclonique. Les défis consistent en un réapprovisionnement immédiat des stocks d'urgence, au rétablissement des voies d'accès dans les régions. Le Bureau de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) a envoyé ses agents dans les régions touchées actuellement pour recueillir les données sur les sinistrés du cyclone Ava. Mamisoa Antonia
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