Le tremblement de terre du 12 janvier a atteint une magnitude de 5,9 sur l'échelle de Richter. Ce sont les plus fortes secousses ressenties dans la Grande île. Panique totale. Les secousses d'une vingtaine de secondes ressenties à 1 heure 06 minutes et 58 secondes dans la nuit du 12 janvier, ont affolé une grande partie de la population à Madagascar. Des appels au secours entendus dans le district d'Ambatofinandrahana, des personnes qui ont sursauté dans leur lit et qui sont restées éveillées jusqu'au petit matin, à Antananarivo ou à Antsirabe. D'autres sont sortis de leur maison en courant et sont restés à l'extérieur toute la nuit, dans l'attente de la lumière du jour, de peur que le phénomène ne se reproduise. A Fandriana, quelques personnes ont passé leur nuit dans le marché du village. C'est le plus fort séisme que Madagascar a enregistré en 28 ans, selon le professeur Gérard Rambolamanana, directeur de l'Institut et Observatoire de Géophysique d'Antananarivo (IOGA), hier. Il était d'une magnitude de 5,9 à l'échelle de Richter. Il a été localisé dans un triangle entre Ambositra, Antsirabe et Mandoto, à 178 kilomètres au Sud Ouest d'Antananarivo et son foyer se trouvait à 25 kilomètres de l'épicentre. « Le mouvement d'une faille tectonique active, entre Ambatofinandrahana et Ampamoizankova a provoqué ce considérable mouvement de la terre », explique ce géophysicien. À 0,1 point, il aurait été classé comme « un fort séisme ». Un autre séisme, avec à peu près la même intensité, s'est produit, en 1991, avec une magnitude de 5,6 à l'échelle de Richter. Dégâts Les quelques informations recueillies, hier, dans les districts les plus proches de l'épicentre, ont montré des dégâts matériels assez importants. À Ambovombe-Centre Zafindravola, dans le district de Manandriana, une partie d'une habitation s'est écroulée. « Les locataires ont échappé à la mort. Heureusement qu'ils ont dormi de l’autre côté de la maison qui ne s'est pas écroulé », explique le député de Manandriana, Fanomezantsoa Andrianjanahary. Une autre maison a également été anéantie par ce mouvement de la terre, à Bemasoandro Anosiarivomanatrika dans le district de Betafo, selon la gendarmerie sur place. Plusieurs bâtiments en état de fissuration ont également été constatés, à Antsirabe (voir article en page 10) et même à Antananarivo, comme dans la commune de Tsiafahy. Jusqu'à hier, aucun dégât humain n'a été enregistré par les autorités locales. Antsirabe I, Antsirabe II, Mandoto, Ambatofinandrahana, Fandriana et Ambositra sont les principales villes touchées par ce tremblement de la terre. Les habitants de ces villes sont encore dans la panique. À Manandriana comme à Antsirabe, certaines personnes ont hésité à rester dans leur maison cette nuit, de peur de revivre ce séisme. Miangaly Ralitera
Le tremblement de terre du 12 janvier a atteint une magnitude de 5,9 sur l'échelle de Richter. Ce sont les plus fortes secousses ressenties dans la Grande île. Panique totale. Les secousses d'une vingtaine de secondes ressenties à 1 heure 06 minutes et 58 secondes dans la nuit du 12 janvier, ont affolé une grande partie de la population à Madagascar. Des appels au secours entendus dans le district d'Ambatofinandrahana, des personnes qui ont sursauté dans leur lit et qui sont restées éveillées jusqu'au petit matin, à Antananarivo ou à Antsirabe. D'autres sont sortis de leur maison en courant et sont restés à l'extérieur toute la nuit, dans l'attente de la lumière du jour, de peur que le phénomène ne se reproduise. A Fandriana, quelques personnes ont passé leur nuit dans le marché du village. C'est le plus fort séisme que Madagascar a enregistré en 28 ans, selon le professeur Gérard Rambolamanana, directeur de l'Institut et Observatoire de Géophysique d'Antananarivo (IOGA), hier. Il était d'une magnitude de 5,9 à l'échelle de Richter. Il a été localisé dans un triangle entre Ambositra, Antsirabe et Mandoto, à 178 kilomètres au Sud Ouest d'Antananarivo et son foyer se trouvait à 25 kilomètres de l'épicentre. « Le mouvement d'une faille tectonique active, entre Ambatofinandrahana et Ampamoizankova a provoqué ce considérable mouvement de la terre », explique ce géophysicien. À 0,1 point, il aurait été classé comme « un fort séisme ». Un autre séisme, avec à peu près la même intensité, s'est produit, en 1991, avec une magnitude de 5,6 à l'échelle de Richter. Dégâts Les quelques informations recueillies, hier, dans les districts les plus proches de l'épicentre, ont montré des dégâts matériels assez importants. À Ambovombe-Centre Zafindravola, dans le district de Manandriana, une partie d'une habitation s'est écroulée. « Les locataires ont échappé à la mort. Heureusement qu'ils ont dormi de l’autre côté de la maison qui ne s'est pas écroulé », explique le député de Manandriana, Fanomezantsoa Andrianjanahary. Une autre maison a également été anéantie par ce mouvement de la terre, à Bemasoandro Anosiarivomanatrika dans le district de Betafo, selon la gendarmerie sur place. Plusieurs bâtiments en état de fissuration ont également été constatés, à Antsirabe (voir article en page 10) et même à Antananarivo, comme dans la commune de Tsiafahy. Jusqu'à hier, aucun dégât humain n'a été enregistré par les autorités locales. Antsirabe I, Antsirabe II, Mandoto, Ambatofinandrahana, Fandriana et Ambositra sont les principales villes touchées par ce tremblement de la terre. Les habitants de ces villes sont encore dans la panique. À Manandriana comme à Antsirabe, certaines personnes ont hésité à rester dans leur maison cette nuit, de peur de revivre ce séisme. Miangaly Ralitera