La forme la plus mortelle de la peste a fait deux victimes dans une famille de la région de Bongolava. Le risque de propagation est réel. La menace de propagation de la peste pulmonaire ressurgit. Un homme de 38 ans a trouvé la mort dans son domicile à Androtra, commune urbaine de Tsiroanomandidy, le 8 novembre. Il a succombé à la peste pulmonaire, selon le rapport de la Gendarmerie nationale. Peu de temps avant ce décès, il a été en voyage à Ambatomainty, dans la région Melaky. Il a fait le voyage à bord d’un taxi-brousse. Un autre membre de sa famille, un adolescent de 15 ans, qui est entré en contact avec lui, est décédé le lendemain, dans le fokontany de Beranonorana Tsiroanomandidy. Ce dernier a été aussi victime de la peste pulmonaire. «On ne sait pas comment ces deux hommes ont attrapé la maladie. On sait juste qu’ils ont été en contact de leur vivant», rapporte une source auprès de la Gendarmerie. C’est comme ça que l’épidémie de peste pulmonaire urbaine a commencé l’année dernière. Un homme qui a attrapé la maladie à Ankazobe, et qui a voyagé à bord d’un taxi-brousse entre Ankazobe et Antananarivo, puis d’Antananarivo à Toamasina, a transmis la maladie à ses voisins de siège entre Antananarivo et Moramanga. Le premier a péri à Moramanga, fin août 2017. Deux autres passagers sont décédés à Toamasina, au début du mois de septembre 2017. Cette épidémie de peste urbaine a fait, par la suite, plus de deux cent décès suspects et des milliers de malade, durant la saison pesteuse 2017-2018. Mortelle Les autres passagers de ce taxi-brousse reliant Ambatomainty et Tsiroanomandidy et les autres individus qui sont entrés en contact avec ces victimes, ont été éventuellement contaminés. La peste pulmonaire se transmet d’homme à homme par l’intermédiaire d’infimes gouttelettes de salives. L’alerte est lancée dans les régions de Bongolava et Melaky. L’organe mixte de contrôle (OMC) de Bongolava et celui de Melaky se sont réunis urgemment pour des mesures appropriées. Parmi les actions prioritaires figurent l’identification des individus qui ont fait le voyage avec cet homme de 38 ans, afin de stopper rapidement la chaine de transmission. « Cela ne doit pas être difficile, car le manifold est imposé pour tous les transporteurs. Tous les passagers doivent donner leur identité et leur contact », rajoute la source. Par ailleurs, les autres membres de la famille des victimes ont reçu les médicaments nécessaires pour la prévention de la maladie. Tout le monde est, en outre, invité à rejoindre les hôpitaux, dès l’apparition des symptômes suspects, à savoir la forte fièvre, les toux, les crachats avec du sang, la douleur au niveau de la poitrine. Sans traitement, la peste pulmonaire est mortelle en trois jours.
La forme la plus mortelle de la peste a fait deux victimes dans une famille de la région de Bongolava. Le risque de propagation est réel. La menace de propagation de la peste pulmonaire ressurgit. Un homme de 38 ans a trouvé la mort dans son domicile à Androtra, commune urbaine de Tsiroanomandidy, le 8 novembre. Il a succombé à la peste pulmonaire, selon le rapport de la Gendarmerie nationale. Peu de temps avant ce décès, il a été en voyage à Ambatomainty, dans la région Melaky. Il a fait le voyage à bord d’un taxi-brousse. Un autre membre de sa famille, un adolescent de 15 ans, qui est entré en contact avec lui, est décédé le lendemain, dans le fokontany de Beranonorana Tsiroanomandidy. Ce dernier a été aussi victime de la peste pulmonaire. «On ne sait pas comment ces deux hommes ont attrapé la maladie. On sait juste qu’ils ont été en contact de leur vivant», rapporte une source auprès de la Gendarmerie. C’est comme ça que l’épidémie de peste pulmonaire urbaine a commencé l’année dernière. Un homme qui a attrapé la maladie à Ankazobe, et qui a voyagé à bord d’un taxi-brousse entre Ankazobe et Antananarivo, puis d’Antananarivo à Toamasina, a transmis la maladie à ses voisins de siège entre Antananarivo et Moramanga. Le premier a péri à Moramanga, fin août 2017. Deux autres passagers sont décédés à Toamasina, au début du mois de septembre 2017. Cette épidémie de peste urbaine a fait, par la suite, plus de deux cent décès suspects et des milliers de malade, durant la saison pesteuse 2017-2018. Mortelle Les autres passagers de ce taxi-brousse reliant Ambatomainty et Tsiroanomandidy et les autres individus qui sont entrés en contact avec ces victimes, ont été éventuellement contaminés. La peste pulmonaire se transmet d’homme à homme par l’intermédiaire d’infimes gouttelettes de salives. L’alerte est lancée dans les régions de Bongolava et Melaky. L’organe mixte de contrôle (OMC) de Bongolava et celui de Melaky se sont réunis urgemment pour des mesures appropriées. Parmi les actions prioritaires figurent l’identification des individus qui ont fait le voyage avec cet homme de 38 ans, afin de stopper rapidement la chaine de transmission. « Cela ne doit pas être difficile, car le manifold est imposé pour tous les transporteurs. Tous les passagers doivent donner leur identité et leur contact », rajoute la source. Par ailleurs, les autres membres de la famille des victimes ont reçu les médicaments nécessaires pour la prévention de la maladie. Tout le monde est, en outre, invité à rejoindre les hôpitaux, dès l’apparition des symptômes suspects, à savoir la forte fièvre, les toux, les crachats avec du sang, la douleur au niveau de la poitrine. Sans traitement, la peste pulmonaire est mortelle en trois jours.