Distribution pétrolière - Rubis va garder le nom Galana


Il n’y aura pas de fusion entre les deux filiales de Rubis à Madagascar. Les stations-service de Galana garderont leur nom. Pas de changement. Toutes les stations-service de Galana resteront telles quelles. Certains observateurs attendaient pourtant l’apparition de l’enseigne Vito ou d’autres noms, après le rachat par Rubis de cette société de distribution pétrolière au mois de juillet. « Nous n’avons pas eu la moindre idée de faire un rebranding. Galana est une marque très appréciée des Malgaches », a déclaré Philippe Nicolet, directeur général de la société Galana Distribution Pétrolière (GDP). Celui-ci vient de prendre ses fonctions au lendemain de l’annonce de rachat par Rubis des sociétés du groupe Galana, le 20 juillet. Premier distributeur de produits pétroliers du pays avec un volume distribué de 260 000 m³ en 2016, Galana dispose d’un réseau de soixante et onze stations-service sur tout le territoire. Cette acquisition ne fait que renforcer la présence du groupe dans l’océan Indien. Rubis est déjà présente à Madagascar dans la distribution de gaz domestique, avec sa filiale Vitogaz et à La Réunion, depuis le rachat de la société réunionnaise de produit pétrolier (SRPP) en février 2015. économie d’échelle. Le français Rubis n’est pas venu dans un terrain inconnu. Il connaît bien le marché malgache et ses potentialités. « Nous restons toujours  en permanence à l’affût de toute opportunité de croissance. Des opérations d’acquisition se sont même effectuées après Galana, comme le cas du rachat Repsol au Portugal. Notre présence dans la région devrait permettre de générer à terme des économies d’échelle », a souligné l’ancien directeur général de Rubis à Djibouti. La société Galana a été vendue par Iqbal Rahim, il y a près d’un mois. Le montant des transactions n’a pas été communiqué par les deux sociétés. Mais selon le nouveau patron de Galana, les négociations entre la troisième fortune de Madagascar et le roi du pétrole et du gaz en France ont pris plusieurs mois. « Le premier contact s’est effectué vers la fin de l’année 2016, et cela a abouti à la finalisation de l’achat au mois de juillet », confie le nouveau patron de Galana. Lova Rafidiarisoa
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