Antananarivo - Les rues de la capitale obstruées


Les plaintes ont fusé de toutes parts, hier, face à l’embouteillage monstre dans la capitale. « Il nous a fallu plus de deux heures de temps pour aller de l’hôpital Itaosy à Ampasika. Parties vers 7 heures 30 à Itaosy, nous ne sommes arrivés à Ampasika que vers 10 heures 38 », témoigne une victime. Les habitants d’Itaosy sont devenus presque des « habitués » de l’embouteillage, mais hier, l’obstruction des voies de circulation les a irrités. Entre Behoririka, Ankorondrano, Antanimena et Alarobia-Ivandry, l’engorgement de la circulation a été pire. « C’est en une heure trente de temps, et parfois, en deux heures de temps, que nous faisons maintenant ce trajet. Nous l’avons effectué en 30 minutes, pourtant. On n’arrive plus à assurer six tours en une journée comme auparavant, depuis l’ouverture de cette route de Tsarasaotra. L’embouteillage à Ambohibao s’est déplacé ici», s’est plaint le receveur de la ligne 199. Hier matin, sur la route nationale 2, des passagers des lignes suburbaines ont patienté une heure de temps pour traverser Ambohimahitsy et Mahazo, un trajet d’un kilomètre. Dans la soirée, la circulation ne s’est toujours pas fluidifiée. Des personnes qui travaillent de nuit, sont arrivées tard dans leur lieu de travail. « Je suis partie à Andraisoro vers 17 heures, je ne suis rentrée au bureau que deux heures plus tard », raconte une femme qui travaille à Ankorondrano. Les nids de poule, l’affluence des véhicules qui circulent dans la capitale, la transformation de certaines rues en lit de rivière pendant les pluies diluviennes, les problèmes de lieu de stationnement, expliquent en grande partie le blocage de la circulation à Antananarivo. « On espère que le nouveau Président de la République va réaliser ses promesses en très peu de temps, entre autres la construction de Fly over, pour résoudre ce problème d’embouteillage qui devient pire de jour en jour », lance un habitant d’Itaosy.
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