Festival mois de la photo - Joli « Clin d’œil sur Pangalanes » de Jules Bosco


En vingt-six beaux clichés, Jules Bosco dévoile la beauté de la vie sur le Canal des Pangalanes. Son exposition offre une vision d’expert. Vivant. Entre carnet de voyage et journal intime, l’exposition de photographie de Jules Bosco apprend tant de choses sur le Canal des Pangalanes et sur le mode de vie de la population qui s’implante autour. Baptisées « Clin d’œil des Pangalanes», les vingt-six photos exposées au Rova Hôtel à Isoraka, depuis hier jusqu’au 15 décembre, comportent une forte valeur sentimentale de l’artiste à sa région d’origine qu’il souhaite partager avec les autres. La photo en noir et blanc d’Ambinany à Mananjary accueille à l’entrée de l’hôtel. Les ossatures métalliques du pont au premier plan et les eaux du Canal des Pangalanes au fond déterminent l’ambiance qui y règne. C’est un endroit paisible pour se ressourcer. « J’ai choisi de mettre cette photo-là, parce que j’y vais souvent. Pour y jouer quand j’étais petit et pour m’inspirer quand il le faut en étant plus grand », commente Jules Bosco. Et chaque photo raconte l’histoire d’une vie d’une population qui reste liée dans ses gestes quotidiens à ce monde aquatique. La lavandière captée sur le vif de l’action, les jeux d’enfants sans soucis profitant de la beauté de la nature, les hommes qui exercent leurs activités au bord ou sur le canal, les rencontres qui s’y développent, les trafics qui rythment les vagues de l’eau du canal : tout a un sens sur chaque cliché. Le côté humain Rien n’a échappé à l’œil du photographe, sur les scènes de vie de ce beau monde. « Je suis né à Mananjary. Je connais très bien la vie autour du Canal des Pangalanes. Il m’arrive souvent de m’attarder sur une certaine scène lors de mes différents voyages tout au long du canal. Cette première exposition individuelle est le fruit de neuf ans de passion pour ce beau paysage et pour le photoreportage qui m’anime constamment. Je vise à transmettre aux autres le charme et la culture qui se développent autour du Canal des Pangalanes», poursuit ce médecin passionné de photographie. Cette passion est née en lui quand il était encore au lycée lorsqu’on lui a offert un appareil photo Zénith dont le réglage se faisait encore à la main. « J’ai gardé cet appareil jusqu’à l’université. En somme, j’ai passé plus de temps en étant photographe, par rapport à mes années de carrière en tant que médecin. Le photoreportage m’apprend sur la vie des gens et sur une autre culture différente de la mienne. C’est le côté humain qui m’intéresse dans cette discipline », raconte-t-il. Pour sa quatrième année de participation au Festival Mois de la photo, Jules Bosco Bezaka avoue s’être impliqué activement, cette année, en se figurant dans plusieurs disciplines. Il s’est exprimé à travers le concours sur le montage numérique et arrive à la deuxième place. Ses œuvres figurent dans l’exposition « Regards croisés sur l’océan Indien ». Et « Clin d’œil sur Pangalanes » transmet des messages d’amour de sa région pour tout le monde comme une invitation à s’imprégner de ce beau paysage et de vivre de sa culture.  
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