Exposition - « We are climates » fédère les jeunes


Une initiative qui promeut un message universel, celui du respect de la nature et de l’environnement en général. Ainsi se découvre l’exposition intitulée « We are climates » qui égaye depuis le week-end dernier jusqu’au 22 décembre le hall de l’Is’Art Galerie sise à Ampasanimalo. Avec à l’affiche toute une pléiade d’artistes de renom, mais également de jeunes talents prometteurs, l’exposition brille surtout par l’engouement dont a fait preuve la jeunesse de la capitale à son égard. Du moins, c’est ce qu’on a eu le privilège d’apercevoir lors de son vernissage dans la soirée du samedi. Avec le photographe Mat Li à la baguette, « We are climates » s’expose alors à travers une belle collection d’œuvres d’art, dont le fil conducteur se découvre comme les méfaits du réchauffement climatique dans sa globalité. « On fait de plus en plus, face aux conséquences, de la bêtise humaine et de sa part d’égoïsme. Ainsi, nous avions décidé de mener des actions de sensibilisation à travers l’art pour y faire face. D’autant plus qu’en tant qu’artistes, il est aussi de notre devoir de faire preuve de responsabilité face à ce fléau », souligne Mat Li. Avec la photographie, la peinture, la bande dessinée, le dessin, mais aussi la sculpture, c’est en affichant une certaine pluridisciplinarité et un éclectisme créatif que l’exposition se dévoile alors à ses visiteurs. De là, elle se présente comme une exposition toute à l’image des artistes qui y exposent. C’est-à-dire, forte d’une grande personnalité et représentative du talent et de la créativité de chacun. Affichant à la fois un certain optimisme, mais aussi une crainte de ce que pourrait devenir notre société face aux méandres du réchauffement climatique. « We are climates » subjugue tout comme elle éveille divers questionnements chez le public. Avec Pierrot Men et Rija Solo, on découvre ainsi une facette plutôt apaisante et idéale de notre société actuelle, malgré les impacts du réchauffement climatique. Tandis que d’un côté, le reste, entre autres Suki, Zoara, Fabio Thierry, Vaniala Lyane, Maherisoa, Tahiana Rakoto-arivony, Isabelle Gomez et Verena Kondrad, ainsi que Dina Rabearivelo y illustre une vision plutôt utopique de notre société. Entre temps, le public s’est laissé conquérir par une scène ouverte où de jeunes groupes se sont relayés pour scander cette cause commune, qui est de lutter contre le réchauffement climatique. On y a ainsi, entre autres, retrouvé Maintso Nation, The Revery ou encore Mosaïque qui ont fait chanter à l’unisson « Heal the world, make it a better place » à tout l’Is’Art Galerie Ampasanimalo.  
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