Élevage - Bovima relance l’exportation


Le projet d’exportation de viande tient toujours la route. Il va bénéficier d’une assistance technique de la Banque mondiale. La société Bovima tient toujours son projet d’ex­portation de viande de zébu. Dans ce sens, elle va bénéficier d’une assistance technique de taille. La Société financière internationale (SFI) du groupe de la Banque mondiale va signer un contrat avec cette société du groupe SMTP, aujourd’hui. Le partenariat porte sur l’installation d’un parc d’engraissement de bœufs et d’un abattoir moderne dédié à l’exportation, dans le Sud du pays. Lancé en 2014, le projet avait fixé comme objectif de produire de la viande répondant aux normes internationales et toutes les conditions sanitaires d’usages à Manam­baro Tolagnaro. Le groupe SMTP avait annoncé un investissement à hauteur de 11,5 millions de dollars. Bien qu’une partie de la production soit destinée au marché local, Bovima avait envisagé d’exporter vers le marché régional, plus particulièrement l’île de Mayotte. Le projet initial visait à abattre quotidiennement cinquante zébus et cent chèvres pendant les premières années. Au bout de cinq années d’exploitation, la société prévoit le triple. Son objectif était de réaliser une production annuelle de 2 800 tonnes de viande au démarrage, avant de parvenir à un peu moins de 6 000 tonnes en phase de croisière. Ambitieux Avec tous ces détails, le projet est très ambitieux. C’est pourquoi, Bovima va impliquer les éleveurs et les paysans locaux dans le projet, sans écarter la société elle-même. Le bétail acheté auprès des éleveurs, âgé de trois ans, avec 300 kilos, sera engraissé pendant trois mois pour atteindre 400 à 420 kilos. Le projet redynamisera l’élevage de bovins et de caprins dans l’Anosy et l’Androy. La création d’emplois ainsi qu’une amélioration des conditions de vie de la population rurale font partie des retombées escomptées. L’équipe du projet et une délégation de la Société financière internationale (SFI) se sont rendues au mois de mai sur le futur site d’exploitation, à Manambaro Tola­gnaro, pour constater de visu l’avancement du projet. La signa­ture de ce contrat marque un tournant décisif dans la réalisation de ce projet. Lova Rafidiarisoa
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