Andoharanofotsy - Un gang tire sur un propriétaire de taxiphone


Des coups de feu ont retenti sur Andoharanofotsy lundi à 20h. Un gang armé s’est attaqué à un propriétaire de taxiphone, près de la déviation menant à la brigade de la gendarmerie. Coup de théâtre. Avant-hier, vers 20 heures dans le quartier d’Andoharano-fotsy, un propriétaire de taxiphone a été la cible d’une bande armée. Alors qu’il attendait le bus à un arrêt pour rentrer, à côté de la déviation vers les locaux de la gendarmerie, un des bandits l’a approché et lui a tiré une balle dans le dos, selon des témoignages concordants. Les malfaiteurs se sont ensuite emparés de son sac contenant une somme de deux millions d’ariary. Terrorisée, la personne à côté de la victime n’a pu rien faire. Les malfrats, après l’opération en quelques secondes, ont pris le large dans le noir avec leur butin. Ayant aperçu la victime à terre, des taximen à proximité ont immédiatement cherché de l’aide auprès de la gendarmerie, et certains l’ont acheminée vers l’hôpital où elle se trouve toujours. «Les coups de feu m’ont directement étourdi. Au moins, j’en ai entendu deux. J’étais débout à côté de cet homme braqué», a relaté un quadragénaire, lors d’un appel à témoins par les forces de l’ordre. Sur son lit d’hôpital, le blessé n’a pu encore être entendu hier matin. L’information judiciaire n’a pas révélé son identité qui reste pour l’heure confidentielle. «Le gang des braqueurs croyait qu’il était déjà mort après le tir. Du coup, il faut laisser les médecins faire les soins. Et parallèlement, nous faisons notre enquête», a confié un détective de la gendarmerie, saisi de l’affaire. Poursuivi Selon les premiers éléments de l’investigation, les bandits ont déjà pisté leur proie dès son départ du lieu de travail. «Suivant les études des circonstances, appuyées par les indices et renseignements parvenus entre nos mains, cet acte a été prémédité», a indiqué l’enquêteur. Plus de vingt-quatre heures après l’acte, aucune arrestation n’a encore été réalisée. Cette attaque à main armée a laissé les gens du quartier dans la terreur. La preuve en est que l’émotion reste toujours vive, hier, chez les habitants. Ces derniers mois, les actes de banditisme ciblant des kiosquiers et des propriétaires de taxiphone ont connu une hausse, à Ankazomanga, à Andoha-tapenaka, aux 67ha et à Andoharanofotsy. Les enquêtes judiciaires s’y rapportant semblent pourtant déboucher sur un échec.
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