Les derniers événements de l'actualité nationale ont interpellé, Edgard Razafindravahy, leader du parti ADN. Il écarte toute tentative de conquête du pouvoir autrement que par une élection. • Antananarivo vient de revivre les mouvements de rue. Est-ce un retour en arrière ou un pas vers le développement pour vous ? - Moi personnellement dans ma carrière politique, je ne suis jamais descendu et je n'ai jamais incité personne à descendre dans la rue pour revendiquer quoi que ce soit. Cela ne sera jamais ma manière de faire. Descendre dans la rue est une forme d'expression et cela fait partie de la démocratie mais en 45 ans de mouvement de rue qu'est-ce-que le pays a gagné Si c'est pour le simple souci de démontrer sa force, cela n'apporte rien de positif et l'importance de la foule est toujours relative en politique. Il faut penser à la représentativité par rapport aux 22 millions de compatriotes. Je lance un appel solennel ici à tous les politiciens d'arrêter cette pratique dont on connaît les conséquences en 57 ans de retour de l'indépendance. • Justement, a un an de l'élection présidentielle, le Tim voulait peut-être impressionner avec cette démonstration de force. Est-ce utile ? - C'est peut-être sa stratégie mais la rue n'est pas l'urne. Et justement, il ne reste qu'un an avant l'élection. Un parti qui prétend être fort ne doit pas craindre l'épreuve des urnes. On peut construire sans détruire comme on le fait au sein de l'ADN où on s'attelle à la refondation et à la restructuration de l'Etat.
Les derniers événements de l'actualité nationale ont interpellé, Edgard Razafindravahy, leader du parti ADN. Il écarte toute tentative de conquête du pouvoir autrement que par une élection. • Antananarivo vient de revivre les mouvements de rue. Est-ce un retour en arrière ou un pas vers le développement pour vous ? - Moi personnellement dans ma carrière politique, je ne suis jamais descendu et je n'ai jamais incité personne à descendre dans la rue pour revendiquer quoi que ce soit. Cela ne sera jamais ma manière de faire. Descendre dans la rue est une forme d'expression et cela fait partie de la démocratie mais en 45 ans de mouvement de rue qu'est-ce-que le pays a gagné Si c'est pour le simple souci de démontrer sa force, cela n'apporte rien de positif et l'importance de la foule est toujours relative en politique. Il faut penser à la représentativité par rapport aux 22 millions de compatriotes. Je lance un appel solennel ici à tous les politiciens d'arrêter cette pratique dont on connaît les conséquences en 57 ans de retour de l'indépendance. • Justement, a un an de l'élection présidentielle, le Tim voulait peut-être impressionner avec cette démonstration de force. Est-ce utile ? - C'est peut-être sa stratégie mais la rue n'est pas l'urne. Et justement, il ne reste qu'un an avant l'élection. Un parti qui prétend être fort ne doit pas craindre l'épreuve des urnes. On peut construire sans détruire comme on le fait au sein de l'ADN où on s'attelle à la refondation et à la restructuration de l'Etat.