Des malades de la rougeole accusent des médecins de faire de faux diagnostics. Quelques victimes en témoignent. Une victime de rougeole, âgée de 38 ans, a échappé de peu à la mort, la semaine passée. La complication de la malade l’a complètement exténuée. «Je ne devais pas arriver à cette situation, mais le premier médecin qui m’a consulté a fait un faux diagnostic. Il n’a pas su que j’avais la rougeole. J’ai dû changer de médecin, car mon état de santé ne s’améliorait pas malgré les cinq doses de médicaments qu’on m’a injectées», témoigne cette femme, hier. Employée d’une entreprise franche, elle est allée voir le médecin de sa société quand les premiers symptômes de la maladie sont apparus, il y a deux semaines. « J’ai eu de la fièvre. Le médecin a remarqué aussi une grande rougeur au niveau de ma gorge. Quand je lui ai demandé ce que c’était, il a répondu qu’il s’agit d’une simple angine. Alors que j’étais déjà très fatiguée. Le deuxième médecin, un médecin d’un centre de santé de base, qui m’a traitée a tout de suite su qu’il s’agissait de la rougeole», enchaine la victime. Elle est la énième victime de la rougeole à avoir souffert d’un faux diagnostic. éviction « Le médecin a donné à mon fils des traitements de paludisme pendant cinq jours. Nous avons changé de médecin car il n’y avait pas d’évolution. Il s’agissait d’une rougeole dont les éruptions cutanées ne sont apparues que tardivement », raconte-t-elle. Ces témoins craignent que des médecins ne maîtrisent pas la rougeole. Une source reproche, par ailleurs, certains médecins privés de faire un traitement symptomatique pour « augmenter leurs clients ». «En cas de fièvre, ils donnent des antalgiques, en cas de diarrhée, ils donnent des médicaments pour traiter les maux de ventre. Et lorsque les maux de ventre s’arrêtent, le malade reprend ses activités. Pourtant, l’éviction de quinze jours est impérative pour une victime de rougeole, afin d’éviter la propagation de la maladie», souligne-t-elle. La rougeole se transmet avant même l’apparition des premiers symptômes jusqu’à la guérison totale. « Un malade de rougeole peut contaminer jusqu’à vingt personnes. L’éviction scolaire ou professionnelle de quinze jours est indispensable pour couper la chaine de transmission de la maladie, d’une part et de l’autre, pour éviter que le malade attrape d’autres maladies, car les victimes de la rougeole ont de faibles anticorps», explique le Dr Eric Andrianasolo, président de l’Ordre des médecins. Le ministère de la Santé publique a déjà donné des recommandations à l’Ordre des médecins pour rappeler à ses membres comment soigner cette maladie qui a déjà fait plus de huit mille victimes depuis septembre.
Des malades de la rougeole accusent des médecins de faire de faux diagnostics. Quelques victimes en témoignent. Une victime de rougeole, âgée de 38 ans, a échappé de peu à la mort, la semaine passée. La complication de la malade l’a complètement exténuée. «Je ne devais pas arriver à cette situation, mais le premier médecin qui m’a consulté a fait un faux diagnostic. Il n’a pas su que j’avais la rougeole. J’ai dû changer de médecin, car mon état de santé ne s’améliorait pas malgré les cinq doses de médicaments qu’on m’a injectées», témoigne cette femme, hier. Employée d’une entreprise franche, elle est allée voir le médecin de sa société quand les premiers symptômes de la maladie sont apparus, il y a deux semaines. « J’ai eu de la fièvre. Le médecin a remarqué aussi une grande rougeur au niveau de ma gorge. Quand je lui ai demandé ce que c’était, il a répondu qu’il s’agit d’une simple angine. Alors que j’étais déjà très fatiguée. Le deuxième médecin, un médecin d’un centre de santé de base, qui m’a traitée a tout de suite su qu’il s’agissait de la rougeole», enchaine la victime. Elle est la énième victime de la rougeole à avoir souffert d’un faux diagnostic. éviction « Le médecin a donné à mon fils des traitements de paludisme pendant cinq jours. Nous avons changé de médecin car il n’y avait pas d’évolution. Il s’agissait d’une rougeole dont les éruptions cutanées ne sont apparues que tardivement », raconte-t-elle. Ces témoins craignent que des médecins ne maîtrisent pas la rougeole. Une source reproche, par ailleurs, certains médecins privés de faire un traitement symptomatique pour « augmenter leurs clients ». «En cas de fièvre, ils donnent des antalgiques, en cas de diarrhée, ils donnent des médicaments pour traiter les maux de ventre. Et lorsque les maux de ventre s’arrêtent, le malade reprend ses activités. Pourtant, l’éviction de quinze jours est impérative pour une victime de rougeole, afin d’éviter la propagation de la maladie», souligne-t-elle. La rougeole se transmet avant même l’apparition des premiers symptômes jusqu’à la guérison totale. « Un malade de rougeole peut contaminer jusqu’à vingt personnes. L’éviction scolaire ou professionnelle de quinze jours est indispensable pour couper la chaine de transmission de la maladie, d’une part et de l’autre, pour éviter que le malade attrape d’autres maladies, car les victimes de la rougeole ont de faibles anticorps», explique le Dr Eric Andrianasolo, président de l’Ordre des médecins. Le ministère de la Santé publique a déjà donné des recommandations à l’Ordre des médecins pour rappeler à ses membres comment soigner cette maladie qui a déjà fait plus de huit mille victimes depuis septembre.