Des décès suspects de rougeole ont eu lieu à Befelatanana, hier. Les parents des victimes en témoignent. Une mère pleure son enfant parti trop tôt. Son garçon de dix mois seulement vient de trouver la mort dans le service de Pédiatrie du centre hospitalier universitaire Joseph Raseta Befelatànana (CHU JRB), hier matin. « La rougeole a eu raison de mon fils », lance-t-elle en larmes. La prise en charge a été trop tardive pour cet enfant, entrainant son décès. « Cela fait deux semaines qu’il a été malade. Il a eu une conjonctivite, au début. A peine si ses yeux ont pu s’ouvrir. Puis, il a eu une forte fièvre, un écoulement nasal. Il a aussi toussé. Sa température ne diminuait pas, malgré les médicaments administrés. Après, des mucosités rougeâtres apparaissait dans sa bouche. Ce n’est qu’hier que je l’ai emmené à l’hôpital, lorsque son état de santé s’est dégradé », regrette amèrement la mère. Son fils serait la deuxième victime de la rougeole à avoir succombé dans cet hôpital, hier. Un autre, âgé d’un an et demi, et qui a présenté les mêmes symptômes, a perdu la vie vers 6 heures. Une autre mère de patient hospitalisé au CHU JRB a indiqué qu’il y a eu d’autres décès liés à la rougeole, depuis quelques jours où son enfant a été soigné dans ce grand hôpital. Maladie évitable Le service de Pédiatrie du CHU JRB est débordé avec les victimes de cette maladie très contagieuse. Elles occupent trente à quarante de ses quatre-vingt lits. Les responsables ne se sont pas prononcés sur ces cas. « Ce n’est pas à notre niveau d’en parler », précise une source. Dr Bodo Ramamonjisoa, directeur du Programme élargi de vaccination, ne les a pas confirmés non plus. « Aucun des responsables des trois hôpitaux des enfants dans la ville d’Antananarivo ne m’a signalé de cas de décès, jusqu’ici. Ces décès ne sont pas forcément dû à la rougeole, mais peut-être d’autres maladies. Il faut faire des analyses pour le confirmer », souligne-t-elle. Il n’y a pas qu’à l’hôpital que des décès suspects de rougeole sont notifiés. Il y a sept jours, une source auprès du Bureau municipal d’hygiène à Isotry a déjà rapporté « plusieurs enfants » victimes en dehors des centres de santé dont le plus jeune est âgé de six mois et le plus âgé, de 23 ans. « Ils meurent chez eux, sans avoir bénéficié des soins nécessaires », témoigne un médecin. La rougeole ne tue pas lorsque la maladie est traitée à temps. La rougeole est une maladie évitable grâce au vaccin. Le ministère de la Santé publique, appuyé par ses partenaires comme l’Organisation mondiale de la Santé effectue justement une campagne de vaccination contre la rougeole pour les enfants de moins de 59 mois, les plus vulnérables.
Des décès suspects de rougeole ont eu lieu à Befelatanana, hier. Les parents des victimes en témoignent. Une mère pleure son enfant parti trop tôt. Son garçon de dix mois seulement vient de trouver la mort dans le service de Pédiatrie du centre hospitalier universitaire Joseph Raseta Befelatànana (CHU JRB), hier matin. « La rougeole a eu raison de mon fils », lance-t-elle en larmes. La prise en charge a été trop tardive pour cet enfant, entrainant son décès. « Cela fait deux semaines qu’il a été malade. Il a eu une conjonctivite, au début. A peine si ses yeux ont pu s’ouvrir. Puis, il a eu une forte fièvre, un écoulement nasal. Il a aussi toussé. Sa température ne diminuait pas, malgré les médicaments administrés. Après, des mucosités rougeâtres apparaissait dans sa bouche. Ce n’est qu’hier que je l’ai emmené à l’hôpital, lorsque son état de santé s’est dégradé », regrette amèrement la mère. Son fils serait la deuxième victime de la rougeole à avoir succombé dans cet hôpital, hier. Un autre, âgé d’un an et demi, et qui a présenté les mêmes symptômes, a perdu la vie vers 6 heures. Une autre mère de patient hospitalisé au CHU JRB a indiqué qu’il y a eu d’autres décès liés à la rougeole, depuis quelques jours où son enfant a été soigné dans ce grand hôpital. Maladie évitable Le service de Pédiatrie du CHU JRB est débordé avec les victimes de cette maladie très contagieuse. Elles occupent trente à quarante de ses quatre-vingt lits. Les responsables ne se sont pas prononcés sur ces cas. « Ce n’est pas à notre niveau d’en parler », précise une source. Dr Bodo Ramamonjisoa, directeur du Programme élargi de vaccination, ne les a pas confirmés non plus. « Aucun des responsables des trois hôpitaux des enfants dans la ville d’Antananarivo ne m’a signalé de cas de décès, jusqu’ici. Ces décès ne sont pas forcément dû à la rougeole, mais peut-être d’autres maladies. Il faut faire des analyses pour le confirmer », souligne-t-elle. Il n’y a pas qu’à l’hôpital que des décès suspects de rougeole sont notifiés. Il y a sept jours, une source auprès du Bureau municipal d’hygiène à Isotry a déjà rapporté « plusieurs enfants » victimes en dehors des centres de santé dont le plus jeune est âgé de six mois et le plus âgé, de 23 ans. « Ils meurent chez eux, sans avoir bénéficié des soins nécessaires », témoigne un médecin. La rougeole ne tue pas lorsque la maladie est traitée à temps. La rougeole est une maladie évitable grâce au vaccin. Le ministère de la Santé publique, appuyé par ses partenaires comme l’Organisation mondiale de la Santé effectue justement une campagne de vaccination contre la rougeole pour les enfants de moins de 59 mois, les plus vulnérables.