Infrastructure - Fin du calvaire en eau pour Antsimondrano


La partie sud de la capitale subit, depuis longtemps, des coupures d’eau incessantes. La station de pompage d’Ankadivoribe devrait régler une partie de ce problème. Investissement à hauteur de plus de cinq milliards d’ariary. C’est à ce prix que l’approvisionnement en eau potable dans la zone sud d’Anta­nanarivo devrait s’améliorer à partir de maintenant. L’annonce a été effectuée, hier à Soalandy Ankadivo­ribe, par le président de la République, Hery Rajao­narimampianina. Ainsi, une nouvelle station de production d’eau potable est installée dans cette localité et trois cent cinquante kilomètres de conduite d’eau remplaceront les conduites d’eau vétustes dont certaines datent de la colonisation. « Cette infrastructure présente une capacité de 150 000 m³ par jour. L’accord de financement relatif à ce jour a été signé il y a quelques années entre les partenaires dans ce projet », explique Lantoniaina Rasoloelison, ministre de l’Énergie et des Hydro­carbures. La construction de la station de Soalandy aura en tout coûté 5 084 321 000 d’ariary dont 3 584 321 000 provient du fonds d’investissement de la compagnie nationale de l’eau et de l’électricité et 1 500 000 000 d’ariary ont été octroyés par les partenaires financiers du Water and Sanitation for the Urban Poor ou WSUP. « L’infras­tructure devrait bénéficier à plus de cinquante mille personnes avoisinant les zones d’Iavoloha, Mandrimena, Amboanjobe et Ankadivoribe avec des possibilités d’extension des bornes fontaines et des branchements particuliers », soutient hyacinthe Befeno, président du conseil d’administration de la Jirama. Outre Soalandy, d’autres infrastructures du même type sont aussi mises en place dans les périphéries d’Anta­nanarivo pour renforcer l’approvisionnement du grand Tana. Vétusté À l’instar de Faralaza dans la commune de Talata­maty et à Sabotsy Namehana pour la zone Nord de la capitale. Parallèlement, la capacité de la centrale de Mandroseza sera aussi améliorée passant de 80 000 m³ -100 000 m³ à 200 000 m³. « Antananarivo ne compte plus le million d’habitants pour lequel les infrastructures d’approvisionnement en eau étaient prévues. À présent, la capitale en abrite le triple, sans compter un système datant de 1920 pour certains. Il est impératif de faire face à cette extension démographique en suivant l’élargissement du réseau de distribution », rassure le ministre de l’Energie et des Hydro­carbures. Par ailleurs, en plus d’Antananarivo, des travaux sont réalisés dans la partie nord afin d’améliorer l’offre en eau potable à Ambanja, Ambilobe et Antsiranana  
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