Peinture - Quand l’art soude deux êtres


Femme et homme évoluant dans une même discipline : la peinture, avec chacun son style. Entre ces deux êtres, l’art est plus qu’un dénominateur commun. Ants’Art et Zo Ramasindraibe véhiculent leur grande passion commune pour la peinture. Et c’est à travers cette appellation qu’elle et lui exposent actuellement dans le hall de l’hôtel Le Louvre à Antaninarenina, avec huit autres peintres, sous le thème « Illusions d’artistes ». Elle, Antsa Rakoto-manga, utilise une autre technique pour évoquer son savoir-faire. Ses études en beaux arts au sein de l’Ecole des Métiers et Arts Plastiques, suivies d’une formation en design et ses multiples voyages, l’ont conduite à s’exprimer à travers la terre rouge. « C’était presque par accident. Faute de matériaux, j’ai utilisé ce que j’ai trouvé sous mes yeux. De la terre rouge. Et depuis, je n’ai cessé d’améliorer la technique pour rendre sublimes mes œuvres », explique-t-elle. Elle arrive à imposer son style original illustrant des scènes de vie sur un support en verre. Un savant mélange avec d’autres matières rend davantage ses œuvres hors du commun. Une belle silhouette d’une femme élégante en lamba, ou celle au coin du feu préparant à manger, va certainement interpeller plus d’un. Unis dans la différence Zo Ramasindraibe, quant à lui, a forgé ses acquis grâce à un peintre bien connu, qui lui a transmis pas mal de techniques. Les hachures, les pointillés, les pierres noires sont les bases de son travail. Il utilise un de ces plusieurs styles en fonction de l’œuvre sur laquelle il travaille. « Le sujet ou l’environnement à reproduire m’aide à définir comment je vais procéder, ensuite viennent les matières. Souvent, je commence par des points. Puis, ça évolue en traits. Il y a plusieurs aspects. Des fois, les couleurs ne constituent qu’un plus», raconte cet artiste avec vingt ans d’expérience derrière lui. L’amour de l’art a fait rencontrer ces deux personnes animées par l’authenticité vers la modernité. « Nous travaillons en synergie depuis presque deux ans. L’un commence, et l’autre élargit pour plus de diversification. Et vice versa. Cela constitue notre force en quelque sorte, que ce soit en tant que décorateurs ou créateurs d’événements », avouent-ils fiers d’avoir pu exposer, pour la première fois, ensemble. D’autres peintres comme Oliva Rajoharison, D’Ange, Mahenina Andrianaivo, Naivo Haja Razafimbelo, R. N. Arthur, R. Dolph, Benjamin, et Jean Nirina Razafindralambo participent aussi à cette vente-exposition, qui dure jusqu’à la fin du mois de juillet.
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