L’attaquant Faneva Andriatsima a récemment accordé une interview au journal « Le Monde », en France. Il y évoque notamment le côté financier de la carrière d’un joueur de football. « J’ai signé mon premier contrat professionnel, d’un an, à 2 400 euros bruts par mois, en juin 2007. Il y avait aussi des primes de 110 euros avec l’équipe réserve. Et quand j’ai joué avec l’équipe A, je me rappelle une prime de 1 000 euros après une victoire à Sedan en Coupe de la Ligue… j’ai envoyé le plus gros de mon salaire à Madagascar, pour agrandir la maison familiale de deux étages », indique-t-il notamment. « En 2010, j’ai trouvé une façon de gagner un peu plus. Quand je le pouvais, j’allais acheter un minibus d’occasion à 3 000 euros en Allemagne. À Madagascar, cela se revend entre 8 500 et 9 000 euros. Une fois les frais de douane et de transport déduits, il me restait entre 1 500 et 2 000 euros de bénéfice. J’en cédais environ la moitié à ma famille », ajoute-t-il. La situation de l’ancien avant-centre de l’Uscafoot ne s’est vraiment amélioré qu’une fois à l’US Créteil. Il évoque bien évidemment son passage dans ce club dans l’interview. « Quand Créteil est monté en Ligue 2, mon contrat est passé à 7 000 euros bruts par mois, plus les primes, en 2013-2014. En 2014, les dirigeants ont renouvelé mon contrat, avec un salaire revu à la hausse, que je ne peux pas vous divulguer, mais qui est relativement correct », avoue-t-il. Faneva Ima a également une petite idée de ce qu’il fera, après avoir raccroché les crampons : « Je pense jouer encore trois ou quatre ans. Mais même si j’ai de l’argent de côté, il faudra que je travaille. Beaucoup de gens croient que tous les footballeurs professionnels sont millionnaires. En Ligue 2, les salaires vont de 3000 à 14 000-15 000 euros par mois, sauf pour certains gros clubs qui peuvent donner 25 000 ou 30 000 euros. Moi, je ne touche pas autant, loin de là. Comme j’ai un bac électrotechnique et que je suis bricoleur, j’envisage de créer une entreprise. Ou être chauffeur VTC. » Haja Lucas Rakotondrazaka
L’attaquant Faneva Andriatsima a récemment accordé une interview au journal « Le Monde », en France. Il y évoque notamment le côté financier de la carrière d’un joueur de football. « J’ai signé mon premier contrat professionnel, d’un an, à 2 400 euros bruts par mois, en juin 2007. Il y avait aussi des primes de 110 euros avec l’équipe réserve. Et quand j’ai joué avec l’équipe A, je me rappelle une prime de 1 000 euros après une victoire à Sedan en Coupe de la Ligue… j’ai envoyé le plus gros de mon salaire à Madagascar, pour agrandir la maison familiale de deux étages », indique-t-il notamment. « En 2010, j’ai trouvé une façon de gagner un peu plus. Quand je le pouvais, j’allais acheter un minibus d’occasion à 3 000 euros en Allemagne. À Madagascar, cela se revend entre 8 500 et 9 000 euros. Une fois les frais de douane et de transport déduits, il me restait entre 1 500 et 2 000 euros de bénéfice. J’en cédais environ la moitié à ma famille », ajoute-t-il. La situation de l’ancien avant-centre de l’Uscafoot ne s’est vraiment amélioré qu’une fois à l’US Créteil. Il évoque bien évidemment son passage dans ce club dans l’interview. « Quand Créteil est monté en Ligue 2, mon contrat est passé à 7 000 euros bruts par mois, plus les primes, en 2013-2014. En 2014, les dirigeants ont renouvelé mon contrat, avec un salaire revu à la hausse, que je ne peux pas vous divulguer, mais qui est relativement correct », avoue-t-il. Faneva Ima a également une petite idée de ce qu’il fera, après avoir raccroché les crampons : « Je pense jouer encore trois ou quatre ans. Mais même si j’ai de l’argent de côté, il faudra que je travaille. Beaucoup de gens croient que tous les footballeurs professionnels sont millionnaires. En Ligue 2, les salaires vont de 3000 à 14 000-15 000 euros par mois, sauf pour certains gros clubs qui peuvent donner 25 000 ou 30 000 euros. Moi, je ne touche pas autant, loin de là. Comme j’ai un bac électrotechnique et que je suis bricoleur, j’envisage de créer une entreprise. Ou être chauffeur VTC. » Haja Lucas Rakotondrazaka