Finances publiques - La programmation budgétaire des institutions améliorée


Les institutions et ministères suivent de nouvelles méthodes de travail afin d’améliorer la gestion des Finances publiques. Stratégie et modernisation en appui. Cohérence. Les objectifs de la politique publique pour 2019 permettront à l’état de disposer d’une plus grande marge de manœuvre dans la réalisation de sa politique de développement. Le Cadre des dépenses à moyen terme (CDMT) est l’un des outils mis en place pour maitriser la gestion macro-budgétaire pluriannuelle des quatre grandes institutions de la République, à savoir la Présidence, le Sénat, l’Assemblée nationale, la Haute Cour constitutionnelle, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et aussi le Comité du Fampihavanana Malagasy (CFM) et les ministères. Les grandes orientations de la Politique publique définies dans la Loi de finances 2019 s’articulent autour de la préservation de l’espace budgétaire. « Une action qui se réalise à travers l’augmentation des recettes publiques et la maîtrise des dépenses publiques tout en renforçant le soutien de l’Etat aux secteurs de production pour la réalisation d’une croissance inclusive et durable » relate la Loi de finances 2019. Le but étant d’obtenir une meilleure visibilité et un meilleur suivi à moyen terme, des ressources et des charges de l’état. L’application du Cadre des dépenses à moyen Terme (CDMT) dans la programmation apporte plus de précisions sur les prévisions des chiffres sur une période de trois années. Fonctionnement Cet outil suit entre autres des étapes interdépendantes partant de la Stratégie nationale de modernisation de la gestion des Finances publiques, l’élaboration d’un plan d’action sectoriel prioritaire, l’analyse du découpage en programme et la budgétisation. La coordination et le suivi des activités et projets relevant de la Présidence ainsi que les autres programmes spécifiques prévoient quelques 178 milliards d’ariary pour 2019. Le Sénat a inclus un budget afin de promouvoir la bonne gouvernance et renfo-rcer celui relatif aux rôles législatifs, de conseil au gouvernement et de contrôle sur l’Exécutif. 38 milliards d’ariary seront alloués au Sénat pour cette année 2019 pour 25 milliards en 2018. L’administration, la coordination et le programme de gouvernance responsable pour l’Assemblée nationale nécessitent 59 milliards d’ariarysi 50 milliards d’ariary dans la LFR 2018. La promotion d’une justice constitutionnelle ou encore le contrôle de régularité des prochaines échéances électorales engageront un fonctionnement de 10 milliards d’ariary pour la HCC. La programmation budgétaire de la Primature inscrite dans la LFI 2019 inscrit 198 milliards d’ariary pour cette année et 228 milliards en prévision pour 2020. Le fonctionnement et les investissements du CFM sont au total de 9 milliards 350 millions d’ariary. La CENI disposera d’un budget de 44 milliards d’ariary et 46 milliards en 2020.  
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