Habilitation d'offre de formation - Soixante dix dossiers passent en délibération


Étudier à fond. Soixante-dix dossiers d'offres de formation des universités publiques et privées, en quête d'habilitation, sont passés sous les regards minutieux des membres de la commission nationale d'habilitation qui travaille avec le ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique (MESUPRES). Elle est composée des enseignants-chercheurs des six universités publiques. « Il est désormais de la tâche de cette commission de décider de l'accord de cette habilitation, et non celle du MESUPRES », a souligné Blanchard Randria­nambinina, directeur général du MESUPRES. C'était à Fiadanana, hier, lors de la première réunion de cette commission, cette année 2016. La qualification des enseignants, le nombre des crédits, l'infrastructure  d'accueil figurent dans la longue liste des critères requis pour l'attribution de l'habilitation. La délibération s'est tenue, dans la journée même, mais l'officialisation de l'habilitation attendra un arrêté ministériel. Des recommandations seront apportées pour les universités dont l'offre de formation n'a pas été accordée, avant qu'une sanction ne soit appliquée. Bien que capitale, cette action est un peu tard, car une habilitation doit être acquise, avant l'ouverture d'un institut. Des milliers de jeunes paient le prix fort, ceci a été démontré par le résultat catastrophique du test pour le recrutement de 500 paramédicaux, organisé par le ministère de la Santé publique, en décembre 2015. Le MESUPRES tente toutefois d'y remédier. À part la mise en place de cette commission, des descentes inopinées sont prévues pour contrôler les dossiers des universités. Miangaly Ralitera
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