Présidentielle - Jean Omer Beriziky annonce sa candidature


Changement et solidarité. Ce sont les deux mots que Jean Omer Beriziky, ancien Premier ministre, avance comme entrée en matière de ses engagements. Des promesses qui se déclinent en dix points, et sur lesquels il table sa décision de prendre part à l’élection présidentielle. « Ma devise est le respect de mes engagements. Ces engagements ne sont pas que des promesses électorales, ils sont le fruit d’une conviction patriotique profonde, nourrie par un sentiment ardent de redevabilité envers la Nation », soutient l’ancien chef du gouver­nement de la Transition. Il est le troisième ancien haut responsable étatique à officialiser son intention de prendre part à la course à la magistrature suprême, ces trois dernières semaines. Jean Omer Beriziky, de prime abord, se présente comme le porte-étendard des partisans de feu Albert Zafy, ancien président de la République. Jouant sur les symboliques, l’ancien Premier ministre a fait sa déclaration de candidature à la villa La Franchise, Ivandry, résidence du professeur. Avec un chapeau de paille sur la tête, accessoire ayant fait la renommée de l’ancien chef d’État, et le buste de ce dernier derrière lui, Jean Omer Beriziky énonce ses « dix engagements », devant une assistance où est assise au premier rang, Thérèse Zafy, ancienne première dame. « Sur le socle d’une démocratie participative, nous bâtirons ensemble une Nation prospère et souveraine, dans le respect des diversités », déclare-t-il. « Rétablir la dignité du peuple malgache », rétablir l’État de droit, notamment en mettant fin à l’impunité, « en éradiquant toute forme de discrimination et népotisme », ou encore en mettant la lutte contre la corruption au centre de la réforme de l’administration, figure en tête des engagements énoncés par l’ancien Premier ministre. Outre « procéder le plus rapidement possible à une déclaration effective du pouvoir », dès sa prise de fonction, Jean Omer Beriziky affirme qu’il compte soumettre à un suffrage universel direct deux projets de texte constitutionnel « dont l’un pour l’État fédéral, et l’autre pour un État unitaire décentralisé ».  
Plus récente Plus ancienne