Violence conjugale - Soixante femmes battues soutenues par l'Interclub féminin


Oser riposter et agir, tel est le mot fort de Liliane Rasoamahenina, présidente de l'association Soroptimist International à Madagascar à l'occasion de la journée mondiale de la femme. Et elle a raison sur ce point car la plupart des femmes battues par leurs maris se cachent chez elles. Les femmes membres de l'Asso­ciation Accueil Mada­gascar, International Inner Wheel, Soroptimist International, Wednesday Morning Group ont décidé de les soutenir, hier. « Nous avons pris comme responsabilité d'aider ces femmes. Nous les encourageons également à oser parler. Nous leur donnons des formations en coupe et couture pour qu'elles puissent s'épanouir et gagner ne serait ce que la bataille », explique-t-elle. Un point positif est constaté actuellement au niveau des centres d'écoute, même si l'on ne peut pas compter le nombre des femmes subissant les violences conjugales de toutes formes. « Nous n'avons pas vraiment de chiffres exacts sur les femmes battues dans leur foyer. Il y en a qui vivent seules leur problème. Mais un fait encourageant apparaît maintenant, c’est que les femmes commencent à sortir de leur foyer, et parlent de leur situation dans la société, surtout dans les centres d'écoute. Elles ont confiance qu'on peut les écouter », explique Lydia Razafindravao, coordinatrice du projet Tiava. Mamisoa Antonia
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