Campagne - Rajoelina en croisade contre l’insécurité


Dans les districts d’Anjozorobe et Ankazobe, le candidat numéro 13 a misé sur la lutte contre l’insécurité. Son adversaire était dans le Nord. La sécurité. Tel a été l’axe de la campagne électorale du candidat Andry Rajoelina, hier. Pour le candidat numéro 13, la journée de campagne s’est déroulée dans des communes des districts d’Anjo­zorobe et Ankazobe. Le porte-étendard du parti « Tanora Malagasy vonona » (TGV), est à la conquête des terres où il a été distancé par son concurrent au premier tour de l’élection présidentielle. Pour combler le large écart de voix entre le candidat Marc Ravaloma­nana, et lui au premier round, et le surpasser lors du vote du 19 décembre, Andry Rajoe­lina a, notamment, mis l’accent sur ses projets inhérents à la lutte contre l’insécurité. Soulignant à chaque prise de parole qu’il ne présente pas juste un programme aux électeurs, mais aussi, une convention dont-il fait « le serment », de respecter, le candidat numéro 13 soutient qu’il « n’a pas attendu d’être élu pour proposer des solutions concrètes dans la lutte contre l’insécurité ». La mise en place d’une unité spéciale dans ces localités rurales a été martelée. Le porte-étendard des Oranges a soulevé la conférence sur la sécurité qu’il a organisée au Centre de conférence internationale (CCI), Ivato, la semaine dernière. Il a souligné que des experts internationaux sont intervenus durant ce rendez-vous où le matériel high-tech que le candidat Rajoelina compte utiliser pour lutter contre les « dahalo », a été présenté. Dans l’un de ses discours d’hier, l’ancien chef d’État a, également, répliqué à une remarque à l’origine d’un clash en conseil des minis­tres, mercredi, mais aussi, à ses détracteurs. « Ils disent que Andry Rajoelina est le chef des “dahalo”, qu’il s’adonne au trafic d’armes, vol des terres, fait des promesses en l’air. (…) Vous me critiquez puisque vous n’aviez pas pu faire ce que je ferais pour ce pays », peste-t-il. Réplique Le leader des Oranges annonce l’achat d’une dizaine d’hélicoptères pour les forces de l’ordre. Le candidat Marc Ravalo­manana, pour sa part était dans la partie Nord et Nord-Ouest pour son quatrième jour de campagne. À l’instar de son adversaire, le candidat numéro 25 tente, également, de conquérir les circonscriptions dominées par le candidat numéro 13 lors du premier tour. Il a fait un road-show à Ambilobe, Nosy Be, Ankarabe, Ambanja, Befandriana-Nord, Antsohihy, Port-Bergé et Mahajanga, hier. Le porte-fanion du parti « Tiako i Madagasikara » (TIM), semble, par ailleurs, avoir fait le choix de marteler que ce second tour est un duel entre lui et celui qui l’a évincé de la présidence de la Répu­blique, en 2009. Insistant sur l’idée que les événements de 2009 étaient « un coup d’État », le candidat numéro 25 a narré les circonstances de son départ du pouvoir, le 11 mars 2009. Le candidat du parti TIM a, aussi, répliqué à son concurrent au sujet de la construction de route. Il affirmé que la construction des routes de Madagascar était sa priorité lorsqu’il était au pouvoir et le reste. Il affirme avoir « construit et réhabilité 1000 kilomètres de routes par an ». Soulevant la construction de la route Antananarivo-Antsiranana, il déplore l’état de la chaussée actuellement. « Lorsque nous faisons des comparaisons de ce qu’ont fait les uns et les autres, faisons-le à partir de choses concrètes », réplique Marc Ravalomanana. Les maires d’Analamanga se mettent en orange Les maires membres de l’association des maires d’Analamanga ont annoncé, lors d’un point de presse, hier, à Ivandry, leur décision de soutenir le candidat Andry Rajoelina, durant ce deuxième tour de l’élection présidentielle. Selon leurs explications, il s’agit d’un choix par conviction et par sympathie pour le candidat Orange. « Plusieurs d’entre-nous ont déjà travaillé avec lui durant la Transition. Il est, par ailleurs, le candidat qui dispose d’un programme clair », affirment-ils.  
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