Lois de finances 2019 - L’expansion économique en bon présage


Un taux de croissance de 5.2% est attendu pour 2019. L’achèvement de la mise en œuvre du Plan national de développement (PND) y sera marqué. Défi. L’année 2019 sera marquée par le début de mandat d’un pouvoir exécutif issu des élections de fin d’année 2018. La relance économique reposera ainsi sur l’instauration d’un environnement politique et social apaisé. Le projet de Loi de finances 2019 est actuellement entre les mains du Parlement. Le contexte électoral ne motive pas encore les députés à s’y pencher sérieusement bien que le calendrier d’élaboration ait été respecté par le ministère des Finances et du budget. Ce projet de Loi souligne que l’État continuera à prioriser le secteur social, la sécurité, le développement des infrastructures structurantes et le développement rural avec l’appui des partenaires techniques et financiers. «Les programmes resteront axés sur la préservation de la stabilité macroéconomique, l’amélioration de la vie de la population, la revitalisation du climat des affaires et la promotion des investissements, y compris les investissements directs étrangers (IDE)», lit-on dans l’exposé des motifs. Le Plan national de développement (PND) entrepris depuis 2015 est prévu s’achever en 2019 de même que le Programme de Facilité élargie de crédit (FEC) avec le Fonds monétaire international. Le projet souligne alors que l’expansion économique se poursuit de façon progressive depuis 2017. L’industrie manufacturière dans les zones franches industrielles (Zfi) et le tourisme ont soutenu cet essor économique. Des croissances de 25.2% pour les Zfi et 15.6% pour le Tourisme en 2018. Eligibilité «La croissance économique sera stimulée par la hausse des investissements et la continuité de l’éligibilité du pays vis-à-vis des marchés extérieurs. L’inflation se situera à un taux de 6.8%. La stabilité en mois d’importation au niveau des réserves officielles de change sera maintenue à quatre mois ainsi que la variation de 13% de la masse monétaire, en baisse par rapport à celle de 2018», souligne encore le projet de loi. La branche Agriculture enregistrera un taux d’accroissement de 9.2%. La croissance estimée est de 1.9% pour l’Elevage et la Pêche. En 2019, le taux de croissance du secteur secondaire est prévu s’accroître à 7.5 %. «Une croissance estimée à 6.5% expliquée par la hausse du cours de Nickel sur le marché mondial et la reprise probable de la production de l’huile lourde par Madagascar Oil». Le taux prévu par le secteur tertiaire est de 5.8%. Un essor tiré par les projets d’investissements de l’Etat axés sur les infrastructures structurantes, à l’instar de la construction et réhabilitation des aéroports et des routes nationales. Le taux de couverture des exportations au niveau des échanges extérieurs de Madagascar passe de 86% en 2017, à 87% en 2018 et à 81% en 2019.  
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