Ambovombe - La résilience au cœur des débats


La Journée internationale de réduction des risques et catastrophes a été célébrée le 4 octobre, dans la région Androy. Atténuer les effets des catastrophes est le mot d’ordre. «Réduire les pertes économiques dues aux catastrophes ». C’est sur ce thème que la Journée internationale de réduction des risques et catastrophes (JIRRC) a été célébrée, cette année, à Ambovombe dans la région Androy. Pendant deux jours, les 3 et 4 octobre, à l’initiative de la Cellule de prévention et de gestion des urgences (CPGU), avec le concours du Bureau national de gestion des risques et catastrophes (BNGRC), diverses activités d’animation et de sensibilisation ont été programmées. Une conférence-débat axée sur le thème « comment réduire les pertes économiques dues aux catastrophes pour une résilience pour tous ? », organisée au Foyer du Sacré-Cœur d’Ambovombe, a marqué la journée du 3 octobre. Redoubler d’efforts La participation massive des étudiants du centre universitaire de l’Androy, les acteurs régionaux de la réduction des risques et catastrophes n’ont pas manqué de présenter leur réalisation dans le domaine. La cérémonie officielle s’est déroulée le jeudi 4 octobre, en présence du Premier ministre, Christian Ntsay, et du ministre de l’Intérieur, Tianarivelo Razafimahefa, ainsi que des autorités locales. Plusieurs manifestations ont marqué le jour J de la célébration. D’après les explications des organisateurs, le choix du lieu de célébration n’est pas le fruit du hasard, mais un choix stratégique. Frappé à maintes reprises par la sécheresse, la région Androy souffre d’insécurité alimentaire, de malnutrition, rendant sa population de plus en plus vulnérable. Et sans intervention efficace, ces maux risquent d’hypothéquer les efforts menés afin d’atteindre l’objectif de développement durable. Avec optimisme, le Premier ministre a souligné, que « les politiques adoptées dans la région doivent répondre aux aspirations des habitants, en phase au contexte et élaborées, de ce fait, par le soin des acteurs locaux. Ces derniers qui comprennent mieux la situation dans la région. »
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