Financement - Le secteur privé favorisé par la BAD


La Banque Africaine de Développement préconise des solutions de soutien direct pour les opérateurs privés. Sous certaines conditions. Partenariat. La Banque Africaine de Développement vient de renouveler son engagement. L’annonce a été effectuée hier à l’occasion de la visite officielle effectuée par l’institution en la personne de Toda Atsuko, directrice du département du financement de l’agriculture et du développement rural au ministère analogue à Anosy. L’objectif principal de cette visite se concentre sur les recherches de possibilités pour améliorer la promotion de la culture de transformation véhiculée par la BAD à travers les aides attribuées au secteur privé œuvrant dans ce secteur précis. Si actuellement, l’Afrique comptabilise un peu plus de quarante milliards de dollars d’importation dans le domaine agricole, d’ici quelques années, ce chiffre pourrait atteindre les cent milliards, si le secteur reste sur cette lancée en matière d’exploitation. «Nous sommes venus dans la grande île pour recueillir le maximum d’information sur la politique du gouvernement par rapport au développement de ce secteur. L’idée étant que le continent noir, incluant Madagascar, parvient à surmonter le concept de culture de survie en modernisant ce secteur agricole», explique Toda. Faisabilité Les engagements de la BAD sont déjà perceptibles au niveau national en matière d’agriculture, notamment à travers les projets de réhabilitation du bas Mangoky ou encore le barrage du Sahanivotry à Antsirabe. «L’objectif de ces engagements de la promotion du secteur privé agricole se traduit par la propulsion de Madagascar au rang de greniers alimentaires pour la région océan Indien ainsi que de l’Afrique de l’Est. Reste à étudier la faisabilité du projet avec les financements ainsi que les moyens techniques sur le plan des infrastructures. Des études en cours qui ne devraient durer plus de cinq mois», explique Harison Randriarimanana, ministre de l'Agriculture et de l’Elevage. Ainsi, les opérateurs du secteur privé auront la possibilité de proposer des dossiers de demande de financement directement à la BAD sans passer par le gouvernement. Cependant, ce dernier devra endosser la garantie de ces projets proposés et appuyer les opérateurs dans la concrétisation. Notamment, à travers la réalisation des infrastructures adéquates pour le développement du secteur, à travers la création de route ou encore des systèmes de transport de la production dans les zones enclavées à fort potentiel agricole. Harilalaina Rakotobe
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